Bienvenue à Sierra Lynne, nouveau coprésident du CNJPP!

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Après avoir codirigé pendant sept ans le Comité national des jeunes porte-paroles (CNJPP), Hans Dupuis quitte ses fonctions et passe le flambeau du leadership jeunesse à une nouvelle voix.

C’est avec joie que nous accueillons Sierra Lynne à titre de nouveau coprésident du CNJPP à compter de septembre 2025!

Sierra s’est joint au CNJPP en 2022 par l’intermédiaire de notre partenariat avec le Réseau pour la santé du cerveau des enfants (RSCE) et il est depuis un membre passionné et dévoué. Sierra, qui est connu pour sa volonté d’essayer de nouvelles choses, sa capacité de poser des questions réfléchies et son désir d’apprendre, a contribué à une grande variété de produits de communication et de projets du réseau avec le RSCE ainsi qu’avec le Réseau BRILLEnfant.

Plus particulièrement, il a joué un rôle de premier plan dans la série de contenu média du CNJPP, où il met en valeur sa créativité dans le domaine de l’engagement collaboratif des jeunes.

« Les contributions de Sierra ont été très utiles pour le comité. Il a mis à profit son expertise dans les domaines des médias sociaux et de la communication pour représenter le CNJPP dans des réunions, sur papier et à l’écran. Le leadership dont il a fait preuve dans la série de contenu média me permet de croire que nous pourrons, en équipe, rester fidèles à notre objectif, qui est de faire avancer le domaine de la recherche axée sur le patient et de préserver l’engagement des jeunes pendant encore des années.  »
— Heather Muir, coordonnatrice des initiatives jeunesse et de l’engagement

C’est la première fois que la coprésidence est composée de deux personnes transgenres : Sierra et Logan enrichissent, grâce à leurs expériences vécues, à leurs perspectives et à leur résilience, la vision du CNJPP, qui est axée sur l’équité, l’inclusion et l’authenticité de l’engagement des jeunes.

« Même si je n’ai pas reçu mes diagnostics d’autisme et de trouble du déficit de l’attention en même temps que j’ai découvert mon identité trans, ce sont ces éléments qui me définissent et qui définissent ma manière d’aborder chacune des questions dont nous discutons au CNJPP. J’ai une façon bien à moi de voir le monde, et je m’en sers pour montrer les besoins des jeunes en situation de handicap. Je suis honoré d’avoir été élu coprésident par mes pairs qui défendent les intérêts des jeunes!  »
— Sierra Lynne, coprésident du CNJPP

Nous remercions Hans pour ses années de leadership continu, et nous avons hâte de voir Sierra et Logan Wong, qui est de retour comme coprésident, modeler ensemble le prochain chapitre du CNJPP.

Le Réseau BRILLEnfant accueille trois nouvelles leaders en recherche axée sur le patient

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Cet été, le Réseau BRILLEnfant a accueilli au sein du réseau trois nouvelles leaders dans le domaine de la recherche axée sur le patient. 

Marie Brossard-Racine et Stephanie Glegg sont les nouvelles codirectrices scientifiques du Réseau BRILLEnfant.  

Nous avons également le bonheur d’accueillir Audrey Wubbenhorst dans notre réseau, à titre de coresponsable du Programme de formation et de renforcement des capacités, en remplacement du premier responsable du programme, Dan Goldowitz, qui est parti à la retraite

Marie, Stephanie et Audrey aident déjà à orienter le Réseau BRILLEnfant pendant que nous cherchons collectivement à assurer la pérennité de nos travaux de recherche axée sur le patient pour les enfants, les jeunes et les familles, et à transmettre l’héritage de ces travaux. Apprenez-en plus sur elles ci-dessous : 

Voici nos nouvelles codirectrices scientifiques 

Les codirectrices scientifiques du Réseau BRILLEnfant sont responsables du leadership stratégique et opérationnel du réseau. Marie et Stephanie se joindront à notre codirectrice et à notre codirecteur, respectivement Annette Majnemer, chercheuse principale désignée du réseau, et Steven Miller, coresponsable du Programme de recherche en science de la mise en œuvre, pour faire avancer des initiatives de recherche et favoriser la collaboration de façon à ce que les objectifs du réseau soient atteints et à ce que les retombées de ce dernier soient accrues. 

Même si la codirection pourrait représenter un nouveau chapitre pour Marie et Stephanie, leur collaboration avec le Réseau BRILLEnfant est loin d’être nouvelle.   

Marie Brossard-Racine

Marie Brossard-Racine, erg., Ph. D., est une amie du réseau depuis sa fondation, ayant participé au Comité de formation à la première phase. Ce qu’elle a appris sur la recherche axée sur le patient au sein du Réseau BRILLEnfant a transformé ses plans de recherche :

« Le temps que j’ai passé au Comité de formation et ma volonté d’assurer un mentorat à long terme m’ont permis de me rendre compte que je souhaite ardemment préparer la prochaine génération de chercheuses et chercheurs dans le domaine de la recherche axée sur le patient. »
— Marie Brossard-Racine

Marie est neuroscientifique pédiatrique et spécialiste du développement cérébral à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, où elle est également coresponsable du Programme en santé de l’enfant et en développement humain. Elle est professeure agrégée depuis longtemps à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill et membre associée des départements de pédiatrie et de neurologie et de neurochirurgie, et elle est actuellement titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur le développement du cerveau et de l’enfant.  

Marie a travaillé pendant de nombreuses années comme ergothérapeute pédiatrique au Québec et elle a étudié les sciences de la réadaptation et les neurosciences. Elle est retournée à McGill en 2015 pour lancer un laboratoire de recherche visant à faire avancer le développement du cerveau et de l’enfant (Advances in Brain and Child Development Research Laboratory), où elle s’est servie de son expertise multidisciplinaire pour générer de nouvelles connaissances dans l’objectif de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents des troubles neurodéveloppementaux ainsi que les déterminants des trajectoires menant aux résultats observés chez des personnes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale.  

Depuis 2024, Marie a également agi à titre de championne francophone du Réseau BRILLEnfant pour le réseau dans le but de faire connaître nos travaux de recherche axée sur le patient au Québec et au public francophone partout au Canada.

« En acceptant le poste de codirectrice scientifique, j’espère faire connaître les activités du réseau à de nouveaux groupes d’utilisatrices et d’utilisateurs et créer de nouvelles occasions de collaboration afin que la recherche axée sur le patient soit accessible et une norme pour la recherche en santé des enfants . »
— Marie Brossard-Racine

Stephanie Glegg

De la même façon, Stephanie Glegg, erg., Ph. D., a commencé à collaborer avec le Réseau BRILLEnfant en 2016 en tant que membre du Comité de transfert des connaissances (maintenant le Comité de mobilisation des connaissances) et cochercheuse du projet de recherche Jooay. Depuis 2022, elle a codirigé le Programme de mobilisation des connaissances pour faciliter la mise en pratique des connaissances dans le domaine de la santé des enfants à l’échelle nationale, elle a siégé au Comité exécutif et au Comité directeur du Réseau, et elle a codirigé deux études sur la mise en œuvre financées par le Réseau BRILLEnfant (le projet sur la douleur et l’irritabilité d’origine inconnue [PIUO] et le projet « Parent Voices » [La voix des parents]).  

Comme professeure adjointe et scientifique de la mise en œuvre dans le département de science du travail et d’ergothérapie de l’Université de la Colombie-Britannique (lien en anglais seulement) et membre associée dans le département de pédiatrie, et chercheuse au BC Children’s Hospital Research Institute (lien en anglais seulement), Stephanie étudie les façons les plus efficaces de mettre en pratique des connaissances (c’est-à-dire la mobilisation des connaissances) pour améliorer les services de soins de santé, les systèmes de santé et les résultats en matière de santé pour les enfants en situation de handicap ou ayant des besoins particuliers, et leurs familles. 

Les travaux de recherche de Stephanie visent à apporter des changements pratiques qui améliorent les expériences des enfants, des jeunes, des familles et des fournisseurs de soins de santé, et à favoriser la prise de décisions éclairées sur les soins de santé, qui sont fondées sur des travaux de recherche, des expériences vécues et cliniques et d’autres façons de savoir et d’être. Elle collabore avec des enfants, des jeunes, des familles, des organismes communautaires, des professionnelles et professionnels de la santé, des décisionnaires et d’autres personnes, dont la participation dans le cadre du processus de recherche permet d’apporter d’importants changements à partir de différentes perspectives.  

Stephanie possède également une expertise dans le domaine des troubles neurodéveloppementaux en tant qu’ergothérapeute pédiatrique agréée. Pendant 18 ans, elle a travaillé au Sunny Hill Health Centre au BC Children’s Hospital auprès d’enfants ayant reçu différents diagnostics. Au cours de cette période, elle a agi à titre d’agente de transmission des connaissances au Child Development & Rehabilitation Evidence Centre au Sunny Hill dans l’objectif d’appuyer l’utilisation de données probantes pour que des fournisseurs de soins de santé, des leaders, des étudiantes et étudiants et des familles prennent des décisions éclairées.  

« Selon moi, pour être une ou un leader en recherche axée sur le patient dans le domaine des handicaps chez les enfants, il faut vouloir améliorer la vie des autres, en plus de s’assurer que leurs voix sont entendues et incluses, et que ces personnes ont le pouvoir de faire de grands changements. C’est essentiel pour la mission du Réseau BRILLEnfant, qui est de contribuer à la transformation des soins de santé en pédiatrie au Canada »
— Stephanie Glegg

Stephanie est d’ascendance irlandaise, écossaise et anglaise. Elle est maman de deux enfants, dans une famille neurodivergente, et elle adore la boulangerie.  

NOUS VOUS PRÉSENTONS NOTRE CORESPONSABLE DU PROGRAMME DE FORMATION ET DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS  

Nous avons également le plaisir d’accueillir Audrey Wubbenhorst au sein du réseau, qui se joint à Celia Laur en tant que coresponsable du Programme de formation et de renforcement des capacités.

L’équipe du programme est responsable d’établir les activités de formation et de mentorat du réseau. Grâce à la participation de nombreux groupes, qui comprennent des partenaires ayant de l’expérience vécue, des chercheuses et chercheurs, et des responsables des politiques, le programme favorise une culture de recherche axée sur le patient en vue d’améliorer la recherche en santé au Canada et les résultats pour les enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et leurs familles. 

Audrey est professeure, commissaire scolaire et administratrice de conseils. Elle détient une maîtrise en communications et une maîtrise en administration des affaires, et elle a obtenu un baccalauréat (avec spécialisation) de l’Université McGill. En 2024, elle a terminé un microprogramme sur l’engagement des familles dans la recherche de l’Université McMaster. 

Audrey donne maintenant des cours de communications et de stratégies d’affaires au Collège Humber. Elle est également membre du comité d’éthique de la recherche au Holland Bloorview Hospital. Avant de travailler au Collège Humber, Audrey a passé plus de 12 ans à la BMO Banque de Montréal. Elle y a occupé différents postes, notamment dans les équipes responsables de la diversité et de l’équité en milieu de travail, des communications, du marketing et des ressources humaines. Elle a siégé à plusieurs conseils, par exemple : Régime de retraite des CAAT, FirstOntario Credit Union, Lake Joe d’INCA, Réseau local d’intégration des Services de santé du Centre, Build Toronto, Toronto Community Housing Corporation, Ernestine’s Women’s Shelter, Scouts Canada, National Diabetes Trust Corporation (ou programme Clothesline) et section Ouest de l’Institut des administrateurs de sociétés.    

« Je suis heureuse d’être la première partenaire ayant de l’expérience vécue à occuper ce poste, a mentionné Audrey. Je suis déterminée à m’assurer que les travaux sur la formation et le renforcement des capacités du Réseau BRILLEnfant incluent les expériences des familles.  »
— Audrey Wubbenhorst

Dan Goldowitz quitte son poste : nous reconnaissons ses 10 années de leadership inspirant dans le renforcement des capacités en recherche axée sur le patient

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Après près d’une décennie de dévouement et de leadership inspirant, Dan Goldowitz a quitté son poste de codirecteur scientifique du Réseau BRILLEnfant (il a été le premier à l’occuper) et celui de coresponsable universitaire du Programme de formation et de renforcement des capacités du réseau. 

Après près d’une décennie de dévouement et de leadership inspirant, Dan Goldowitz a quitté son poste de codirecteur scientifique du Réseau BRILLEnfant (il a été le premier à l’occuper) et celui de coresponsable universitaire du Programme de formation et de renforcement des capacités du réseau. 

Dan a laissé sa marque sur le réseau dès sa fondation. Aux côtés d’Annette Majnemer, chercheuse principale désignée, et de Steven Miller, coresponsable du Programme de recherche en science de la mise en œuvre, il a codirigé en 2016 les efforts de lancement du Réseau BRILLEnfant dans le cadre de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) des Instituts de recherche en santé du Canada. 

Depuis ce jour, les trois collègues, à titre de codirecteurs scientifiques, ont dirigé avec expertise le réseau en assurant la surveillance de sa croissance : le nombre de membres du réseau est passé à 450 au cours de deux phases d’activités.  

Pendant la première phase (de 2016 à 2021), le Réseau BRILLEnfant a mis au point de nouvelles interventions pour améliorer la santé des enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale au moyen d’approches axées sur la famille et l’enfant. Pour appuyer ce mandat, Dan a élaboré un programme ambitieux de formation et de mentorat pour le réseau en collaborant avec des partenaires ayant de l’expérience vécue, des chercheuses et chercheurs, et des responsables des politiques. Quel était son objectif? Renforcer les capacités requises pour utiliser des approches axées sur le patient dans le cadre de travaux de recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale chez l’enfant afin que notre réseau puisse atteindre son objectif : offrir un meilleur avenir aux enfants et aux jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et à leurs familles, et le faire avec leur aide. 

Préparer la prochaine génération de chercheuses et chercheurs dans le domaine de la recherche axée sur le patient 

Grâce au leadership de Dan, le réseau a créé un parcours en plusieurs étapes pour donner de la formation sur la recherche axée sur le patient aux chercheuses et chercheurs en herbe. 

Dans le cadre du programme de bourse de stage d’été du Réseau BRILLEnfant, qui en est à sa neuvième année, des étudiantes et étudiants de premier cycle ont suivi un programme sur mesure pour apprendre les principes clés de la recherche axée sur le patient. Ils ont aussi été intégrés à nos équipes de programmes et de projets de recherche et ils ont acquis de l’expérience pratique comme jeunes chercheuses et chercheurs. À ce jour, près de 100 stagiaires d’été ont quitté le programme en étant convaincus du pouvoir de la recherche axée sur le patient pour améliorer la santé : 

« Ce programme m’a permis de devenir une stagiaire de recherche plus attentive aux besoins des patientes et patients. Je suis emballée de continuer de contribuer aux avancées dans les soins de santé! »
— Natalie, stagiaire d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant

Des stagiaires qui en sont plus loin dans leurs jeunes carrières en recherche pourraient renforcer leurs capacités à mener des travaux de recherche axée sur le patient grâce à la Bourse d’études supérieures pour la recherche axée sur le patient, qui offre un soutien supplémentaire aux stagiaires des cycles supérieurs qui entreprennent des projets de recherche axée sur le patient. Au total, 16 stagiaires ont développé des compétences pour appliquer de façon concrète des principes de recherche axée sur le patient.   

Favoriser la collaboration et l’innovation  

Dan était aussi déterminé à appuyer des approches novatrices de formation : deux offres de soutien spécial proposées dans le cadre du programme, à savoir le Fonds de formation novatrice et la Subvention de mentorat collaboratif, ont permis de financer des initiatives, des outils et des ressources de formation qui visent à renforcer les capacités de recherche axée sur le patient. 

En dehors du réseau, Dan a grandement contribué à la création d’une Entité de formation nationale de la SRAP, maintenant appelée Passerelle, et il a appuyé l’élaboration de modules gratuits, interactifs et en ligne du Patient-Oriented Research Curriculum in Child Health (site Web en anglais seulement). 

Outiller le réseau pour le changement 

À la fin de la première phase, les équipes des 13 projets de recherche du réseau avaient produit des données probantes sur de nouveaux médicaments et de nouvelles thérapies, technologies et initiatives d’accompagnement qui avaient le potentiel d’aider des enfants et des jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale ainsi que leurs familles. 

La deuxième phase a été orientée sur cette mise en pratique des résultats des travaux de recherche axée sur le patient par l’utilisation des connaissances acquises et de méthodes fondées sur la science de la mise en œuvre (SMO) et la mobilisation des connaissances (MC) qui intègrent les principes d’équité, de diversité, d’inclusion, de décolonisation et d’autochtonisation (EDI-DA). 

Cette transition représentait un nouveau besoin pour notre Programme de formation : doter nos membres d’un ensemble évolué de connaissances et de compétences dans les domaines de la SMO, de la MC et de l’EDI-DA. Pour renforcer les capacités dans ces domaines, Dan et Celia Laur, scientifique de la mise en œuvre, ont codirigé le Programme de formation et de renforcement des capacités. 

Ensemble, ils ont établi un partenariat avec la Fondation Azrieli pour créer le Programme de bourses de recherche Azrieli BRILLEnfant. À ce jour, le programme a soutenu huit boursières en recherche postdoctorale pour qu’elles travaillent avec une équipe de recherche du Réseau BRILLEnfant, et il permettra bientôt d’offrir un soutien à plusieurs autres. Les boursières en recherche postdoctorale qui ont reçu un soutien ont joué un rôle central dans l’avancement des travaux de recherche en SMO du Réseau BRILLEnfant en plus d’apprendre des approches de recherche axée sur le patient et de les appliquer dans le domaine de la santé des enfants, en mettant l’accent sur la MC, la SMO et l’EDI-DA.  

Voici un mot d’Annette au sujet de son collègue avec qui elle a travaillé pendant de nombreuses années : 

«  Le Réseau BRILLEnfant n’aurait pas pu devenir ce qu’il est aujourd’hui sans Dan! Même si ce chapitre tire à sa fin, Dan peut passer le flambeau à la prochaine génération de chercheuses et chercheurs dans le domaine de la recherche axée sur le patient qu’il a aidé à former et à mentorer, et il peut avoir la certitude que l’avenir est prometteur grâce à son dévouement. Je remercie Dan pour tout ce qu’il a fait pour les enfants et les jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et leurs familles.  »
— Annette Majnemer

Pour rendre hommage aux contributions essentielles de Dan au réseau, c’est avec fierté que nous annonçons la création du prix Goldowitz pour le leadership en début de carrière. Pour en savoir plus et présenter une candidature.

Nous avons également le bonheur d’accueillir deux nouvelles codirectrices scientifiques ainsi que notre nouvelle coresponsable du Programme de formation et de renforcement des capacités. En savoir plus.

Invitation à présenter des candidatures pour le prix Goldowitz pour le leadership en début de carrière

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Le Réseau BRILLEnfant est fier d’annoncer la création du prix Goldowitz pour le leadership en début de carrière qui est décerné en reconnaissance du leadership exceptionnel d’une ou d’un stagiaire dans le domaine de la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale chez les enfants en bas âge. Ce prix, créé en 2025, a été nommé en l’honneur de Dan Goldowitz et pour rendre hommage à ses contributions essentielles à la croissance impressionnante du réseau comme entité de la Stratégie de recherche axée sur le patient du Canada.  

Le prix récompense une ou un stagiaire au niveau doctoral ou postdoctoral du Réseau BRILLEnfant, qui a fait preuve d’un leadership exceptionnel, notamment en dirigeant de nouvelles initiatives et en mentorant d’autres personnes. 

Admissibilité 

Les personnes doivent présenter une candidature au titre de l’une ou l’autre des catégories suivantes : 

  1. étudiante ou étudiant au doctorat, qui participe ou a participé à des activités du Réseau BRILLEnfant; 

  2. boursière ou boursier en recherche postdoctorale, qui participe ou a participé à des activités du Réseau BRILLEnfant. 

Les candidates et candidats doivent posséder une grande expérience de participation à des activités de recherche axée sur le patient et des antécédents de leadership en recherche. Ils peuvent présenter leur propre candidature ou leur candidature peut être proposée par une autre personne ou une chercheuse ou un chercheur. 

Présentation

Le dossier de présentation doit comprendre ce qui suit : 

  • une lettre d’intention d’un maximum de deux pages, qui décrit la raison de la présentation de la candidature, les expériences pertinentes du point de vue de la recherche axée sur le patient ou du leadership en stage, et les expériences pertinentes en leadership dans le domaine de la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale chez les enfants en bas âge; 

  • un curriculum vitæ qui contient les activités de leadership (facultatif); 

  • deux lettres d’appui; 

  • tous les autres renseignements pertinents que vous souhaitez que nous examinions. 

Processus de présentation de candidatures 

Soumettez votre dossier de présentation avant la date limite. Les lauréates et lauréats recevront une plaque personnalisée et seront présentés sur le site Web du Réseau BRILLEnfant. Ils recevront également une allocation pouvant atteindre 800 $ qui leur permettra de s’inscrire pour participer à une conférence de leur choix (au Canada ou aux États-Unis). Pour obtenir cette allocation, ils doivent réserver le voyage avant décembre 2026. 

PRÉSENTER UNE CANDIDATURE AU PLUS TARD LE X

Rencontrez les lauréates et lauréats du Fonds de formation novatrice 2025

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Le Réseau BRILLEnfant est fier de vous présenter les lauréates et les lauréats du Fonds de formation novatrice 2025!  

Depuis 2018, ce fonds soutient des projets innovants de formation et de renforcement des capacités qui mobilisent activement des partenaires ayant une expérience vécue et vivante (PEV) dans la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale. 

Les projets ayant rapport à la recherche axée sur le patient (RAP), la mobilisation des connaissances (MC), la science de la mise en œuvre et/ou l’équité, la diversité, l’inclusion, la décolonisation et l’autochtonisation (ÉDI-DA) étaient admissibles à un financement dans le cadre du concours 2025. 

Félicitations aux quatre équipes gagnantes !


Considérations relatives à l’accessibilité : Accroître l’impact de la recherche grâce à l’inclusion   

RÉSUMÉ DU PROJET :  

Ce projet créé des outils et des formations pour rendre la recherche et la mobilisation des connaissances plus accessibles et inclusives, en particulier pour les personnes handicapées. Guidée par les valeurs de la recherche participative, l'équipe examinera les meilleures pratiques existantes, élaborera une trousse d'outils pratique et proposera des ateliers interactifs pour aider les équipes de recherche à appliquer des approches inclusives dès le départ. En impliquant les PEV à chaque étape, cette initiative garantit que la recherche est non seulement accessible, mais aussi collaborative. Résultat escompté : une recherche qui touche un plus grand nombre de personnes, qui respecte la diversité des besoins et qui conduit à de meilleurs résultats pour les enfants et les familles. 

MONTANT DU FINANCEMENT : 

10 000 $ 

ÉCHÉANCIER DU PROJET :  

Janvier 2025 à décembre 2025 


Modules de formation pour renforcer les capacités d'engagement des enfants handicapés et multiplier les jeunes marginalisés dans la recherche

RÉSUMÉ DU PROJET :  

Ce projet créé des modules de formation en ligne pour aider les chercheuses et chercheurs et les stagiaires à engager de façon concrète les enfants en situation de handicap et à accroître la représentation des jeunes marginalisés dans la recherche. Ces jeunes voix sont souvent exclues en raison du capacitisme, de l’âgisme, du racisme ou d’autres formes de discrimination systémique, bien qu’elles soient au cœur de la recherche elle-même. La formation sera élaborée conjointement avec les PEV afin de s’assurer qu’elle reflète les besoins réels et adopte des approches respectueuses. En comblant cette lacune, le projet favorisera des pratiques de recherche plus inclusives qui reflètent véritablement la diversité des expériences des enfants et des jeunes vivant avec des troubles d’origine cérébrale.  

MONTANT DU FINANCEMENT : 

10 000 $ 

ÉCHÉANCER DU PROJET :  

Janvier 2025 à décembre 2025 


AccompagnENSEMBLE: Élaboration et pilotage d’un programme national de formation des coachs 

RÉSUMÉ DU PROJET :  

Cette équipe de projet élabore et teste un programme national de formation en coaching pour le programme AccompagnENSEMBLE, un service de soutien virtuel destiné aux aidants et aidants d’enfants présentant des retards de développement suspectés et en attente de diagnostics ou de services. Les longs délais d’attente peuvent laisser les familles dépassées et seules ; ce programme favorise l’autonomisation des aidantes et des aidants et renforce leur résilience pendant ces mois critiques. La formation sera peaufinée et mise à l’essai en collaboration avec un organisme québécois, ce qui contribuera à son efficacité en milieu communautaire réel. 

MONTANT DU FINANCEMENT : 

$10,000 

ÉCHÉANCIER DU PROJET :  

Août 2024 à mars 2026 


Autonomisation des proches aidantes et proches aidants  : Co-élaboration de ressources en santé sexuelle fondées sur des données probantes pour faciliter les discussions entre les proches aidants et les enfants et les jeunes autistes 

RÉSUMÉ DU PROJET :  

Ce projet co-crée des trousses d’outils sur la santé sexuelle pour aider les proches aidantes et  les proches aidants à avoir des conversations ouvertes et éclairées avec les enfants et les jeunes personnes autistes. Développées en partenariat avec des adultes autistes et des proches aidantes et proches aidants, les ressources seront inclusives, culturellement adaptées et ancrées dans des expériences réelles. Un guide pratique partagera les enseignements tirés de la co-création de connaissances avec les personnes atteintes de troubles du développement d’origine cérébrale. En comblant une lacune majeure en matière de formation, cette initiative soutiendra les proches aidantes et proches aidants et favorisera un accès équitable à l'éducation à la santé sexuelle pour les jeunes autistes. 

MONTANT DU FINANCEMENT : 

9 500 $ 

ÉCHÉANCIER DU PROJET :  

Janvier 2025 à janvier 2026 

Ces projets représentent ce qui distingue le réseau BRILLEnfant : son engagement à collaborer avec les personnes vivant avec des troubles du développement d’origine cérébrale  pour générer des connaissances et transformer le système de santé. Grâce au Fonds de formation novatrice, nous investissons dans la recherche axée sur le patient et dans un avenir meilleur pour les enfants atteints de troubles du développement cérébral et leurs familles. 

Découvrez les projets antérieurs financés par le Fonds de formation novatrice : 

  • Vidéos courtes sur la science de la mise en œuvre et la mobilisation des connaissances pour les débutants (Parties 1, 2, 3) (en anglais seulement)

Dans les conférences axées sur le patient, les liens prédominent

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Par Sunny Yimeng Dong, Conseillère en communication multimédia

Ding! Un autre courriel. 
Ding! Une autre réunion virtuelle. 
Ding! Une autre journée. 

Si vous œuvrez dans le domaine de la recherche axée sur le patient (RAP), il est probable que votre travail se déroule de façon virtuelle. C’est un miracle, non? Grâce aux appels vidéo, aux tableaux virtuels et aux courriels, des chercheuses et chercheurs et des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV) peuvent collaborer tous les jours.  

Prenez l’exemple du Comité national des jeunes porte-paroles (CNJPP) du Réseau BRILLEnfant : nos jeunes partenaires offrent des consultations virtuelles aux chercheuses et chercheurs des quatre coins du pays. Ces consultations ont orienté un grand nombre de projets de recherche et de politiques, comme la récente création du document intitulé « Youth Engagement Guide for Mental Health Policymaking » (Guide sur l’engagement des jeunes pour l’élaboration de politiques en santé mentale), et donné lieu dernièrement à un partenariat avec le Réseau pour la santé du cerveau des enfants.

Après cinq années de collaboration virtuelle comme chercheuse en RAP, PEV et conseillère en communication multimédia, je me suis posé une question : comment pouvons-nous approfondir les liens que nous nouons à travers les écrans?  

Le printemps passé, j’ai eu l’occasion de trouver la réponse. Trois conférences axées sur le patient tenues un peu partout au Canada m’ont permis de rencontrer en personne des collaboratrices et collaborateurs virtuels. Chaque destination apportait ses propres révélations qui me rappelaient les raisons pour lesquelles nous faisons ce travail : 

Premier arrêt : Calgary, en Alberta

Du 12 au 14 mai, plusieurs membres du Réseau BRILLEnfant ont pris l’avion à destination de Calgary pour participer à un forum collaboratif de l’AbSPORU, intitulé « NorthWest SPOR Collaborative Forum » :  

Tinu Akinwande et Samadhi Mora Severino y ont fait une présentation sur l’équité en santé dans la conception de projets de recherche (vidéo en anglais seulement) au nom des membres du Programme pour l’équité, la diversité, l’inclusion, la décolonisation et l’autochtonisation (EDI-DA) du Réseau BRILLEnfant.  

Linda Nguyen, chercheuse du Réseau BRILLEnfant (à gauche), et Keenan Brignall (au centre) et Shafniya Kanagaratnam (à droite), deux partenaires jeunesse en recherche, ont coprésenté une affiche sur les consultations avec le CNJPP du Réseau BRILLEnfant (en anglais seulement). L’affiche a gagné la mention de la meilleure affiche, ce qui témoigne d’une collaboration fructueuse. Après la conférence, Keenan a mentionné : 

« « C’était une expérience d’apprentissage amusante… C’était génial de voir mon travail au mur et d’en parler. Je le referais. »  »
— Keenan Brignall, Membre du CNJPP

Le saviez-vous? 

  • L’affiche gagnante du CNJPP (en anglais seulement) montre comment les jeunes orientent les projets du Réseau BRILLEnfant. 

  • Linda était ma cosuperviseure dans le cadre du projet sur l’engagement des jeunes dans la recherche (page en anglais seulement) financé par le Réseau BRILLEnfant de 2021 à 2023. J’admire réellement son dévouement continu pour la RAP. 

Deuxième arrêt : Montréal, au Québec

J’ai ensuite pris l’avion pour me rendre à Montréal et participer à la conférence de POPCORN qui s’est déroulée les 22 et 23 mai. À l’instar du Réseau BRILLEnfant, POPCORN met en contact des chercheuses et chercheurs et des PEV de partout au Canada, mais il agit comme un « réseau de réseaux » qui met l’accent sur la préparation en cas de pandémie pour la population pédiatrique en se fondant sur la pandémie de COVID-19 comme preuve de concept. 

La conférence était également une occasion de communiquer des renseignements tirés de la première phase du Réseau BRILLEnfant à un réseau qui a été mis sur pied plus récemment (POPCORN a été fondé en 2022). Par exemple, des chercheuses et chercheurs de POPCORN ont demandé s’il existait des lignes directrices pour la rémunération de l’engagement des PEV, ce qui m’a permis de leur transmettre la sixième version des lignes directrices pour la rémunération du Réseau BRILLEnfant

En plus des échanges de renseignements, j’ai pu parler au cours d’un balado en direct avec Carla Southward, coordonnatrice de l’engagement des patientes et patients, de mes problèmes de santé mentale en tant que jeune neurodivergente et de la façon dont ma contribution à l’étude des conséquences indirectes de POPCORN s’est inscrite dans mon processus de guérison. Le fait de raconter mon expérience vécue devant des cliniciennes et cliniciens et des chercheuses et chercheurs était très angoissant, mais je suis heureuse de l’avoir fait. Et il semble que mon récit a fait écho également :  

« Je sens que, parmi les présentatrices et présentateurs aujourd’hui, c’est avec toi que j’ai le plus grand lien, m’a dit une pédiatre spécialiste des maladies infectieuses. La vulnérabilité met de l’humanité dans les données. » 

Le saviez-vous? 

  • L’étude des conséquences indirectes a révélé que le nombre d’hospitalisations de jeunes pour des problèmes de santé mentale au Canada augmentait à mesure que les politiques relatives à la COVID-19 devenaient plus strictes. Comme jeune neurodivergente, je me demande : combien de ces hospitalisations étaient liées à des troubles neurodéveloppementaux? 

Dernier arrêt : Toronto, en Ontario

De retour à Toronto, j’ai participé à la journée de la famille du réseau POND (site en anglais seulement) le 31 mai. L’événement communautaire réunissait des familles d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme, un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité ou des troubles génétiques rares et permettait de présenter des histoires et d’en apprendre plus auprès de scientifiques.

Noah Barnett, jeune leader du réseau POND, et moi avons présenté un projet appuyé par le Réseau BRILLEnfant, le projet « Perspectives of Mental Health », au cours duquel neuf jeunes ont créé des histoires numériques sur leurs interactions positives et négatives avec des cliniciennes et cliniciens pendant des discussions sur la santé mentale. J’avais pour rôle de concevoir le document  infographique ci-dessous et de soutenir la finalisation d'une trousse à outils pour les cliniciennes et cliniciens.

Use of screens in youth with neurodevelopmental conditions

Des thèmes semblables sont ressortis des discussions en groupe qui ont eu lieu avec Jennifer Crosbie, chercheuse principale du projet RV-FE du Réseau BRILLEnfant, et des membres de familles et qui portaient sur la santé mentale, la solitude et le temps d’écran. Le message qui a résonné le plus :

« « Pour un certain nombre de jeunes personnes neurodivergentes, l’établissement de liens est le traitement contre la dépression. »  »

Le saviez-vous? 

Toutes les familles présentes avaient participé à des études du réseau POND! Parmi les nombreux travaux de recherche qui y sont effectués, des chercheuses et chercheurs ont procédé au séquençage génomique d’environ 4 000 familles canadiennes, ce qui a permis d’identifier 134 gènes associés à l’autisme (page en anglais seulement). J’étais émue de me retrouver dans une salle remplie de familles dévouées et je me suis rappelé pourquoi leur participation aux travaux de recherche est si importante.  

Unir la collaboration virtuelle et les rencontres en personne : une approche gagnante?

La collaboration virtuelle a permis à un réseau pancanadien comme le Réseau BRILLEnfant de se développer. Toutefois, il y a quelque chose de particulièrement puissant dans le fait de se retrouver en personne dans un même endroit pour y échanger des histoires et y partager des moments : ces expériences peuvent redonner un second souffle à notre objectif et renforcer nos liens. 

De Keenan qui rayonne de joie devant l’exposition de son travail aux familles du réseau POND qui racontent bravement leur parcours, chaque rencontre me rappelait pourquoi la RAP est importante et pourquoi nous continuons de repousser les limites de la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale. 

Si vous avez vous aussi ressenti cette étincelle, nous espérons vous voir à Toronto les 2 et 3 février 2026 à l’occasion de la prochaine conférence en personne du Réseau BRILLEnfant. 

Gardons le contact. 

Réservez les dates! Conférence 2026 du Réseau BRILLEnfant. Les 2 et 3 février 2026. Toronto (Ontario).
INSCRIVEZ-VOUS POUR GARDER LE CONTACT

Comment les jeunes du Réseau BRILLEnfant font la promotion du véritable engagement dans l’élaboration de politiques en santé mentale

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Les jeunes vivant avec des troubles neurodéveloppementaux souffrent davantage de problèmes de santé mentale et font face à un plus grand nombre d’obstacles pour accéder à des soins de santé (article en anglais seulement). De plus, des études antérieures indiquent que leurs voix sont rarement entendues (article en anglais seulement) lors de l’élaboration de politiques en santé mentale. 

Les jeunes et les responsables de politiques qui souhaitent répondre à ces enjeux pourraient se demander : 

  • De quelle façon les jeunes peuvent-ils faire part de leurs expériences vécues dans le cadre de l’élaboration de politiques, et ce, de façon sécuritaire? 

  • Quelles sont les dynamiques de pouvoir invisibles dictant les voix qui sont entendues? 

  • À quoi ressemble le véritable engagement? 

Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui sont examinées dans le document intitulé Youth Engagement Guide for Mental Health Policymaking (Guide sur l’engagement des jeunes pour l’élaboration de politiques en santé mentale) qui s’adresse aux jeunes et aux responsables de politiques. 

 
 
Lisez le guide

Des membres du Réseau BRILLEnfant s’unissent pour cocréer le guide 

Sakiko Yamaguchi, boursière en recherche postdoctorale, et Shafniya Kanagaratnam, partenaire jeunesse en recherche, se sont rencontrées dans le cadre du projet CEE YOU! (page en anglais seulement) financé par le Réseau BRILLEnfant. 

En 2024, elles ont fait équipe dans l’objectif de coanimer des ateliers qui portaient sur une question essentielle : comment les jeunes peuvent-ils participer de façon constructive à l’élaboration de politiques en santé mentale? 

Elles ont mis à contribution 45 jeunes de partout au pays, dont 6 membres de notre Comité national des jeunes porte-paroles.   

« Grâce à notre projet CEE YOU!, nous avons découvert de précieux trucs pour créer un environnement encore plus adapté aux jeunes. Nous avons commencé par des questions brise-glace et des activités interactives, et nous avons veillé à ce que les jeunes disposent de nombreuses façons d’y participer, dont des options de participation anonyme », a indiqué Mme Yamaguchi. 

« Shafniya et moi avons échangé quelques premières idées sur la conception des ateliers, mais quand nous avons commencé à le faire, des jeunes ont exprimé leur désir de nous aider aussi dans la planification. Nous avons donc saisi cette occasion. C’est réellement devenu un processus évolutif et collaboratif. » 

Voulez-vous en savoir plus? 

Sakiko et Shafniya ont discuté avec nous de leur processus de cocréation : 

Annonce des récipiendaires des Prix du leadership en matière d’engagement des patients Frank Gavin 2025

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Nous sommes heureux d’annoncer les récipiendaires des Prix Frank Gavin pour le leadership en matière d’engagement des patients 2025, créés en l’honneur du premier directeur du Programme d’engagement du Réseau BRILLEnfant.

Cette année, nous sommes ravis de reconnaître deux partenaires ayant une expérience vécue (PEV) pour leur leadership en matière d’engagement dans la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale chez les enfants et les jeunes :

  • Gunjan Seth

  • Henry Stewart

Pour en savoir plus :

Lauréate : Partenaire parent: Gunjan Seth

Gunjan Seth

Gunjan Seth siège au Comité d’engagement du Réseau BRILLEnfant depuis 2022 et est également membre du Programme de formation et renforcement des capacités, du Hub famille du Programme de mobilisation des connaissances et du projet de recherche CHILD-BRIGHT VR-EF. Elle est activement impliquée auprès de plusieurs institutions et organisations, dont ECHO Autisme Ontario, Autism Speaks, Autism Care Network, IMPaCT Trials et Santé Ontario.

En plus de partager volontiers sa propre expérience de parent d'un enfant autiste et présentant un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité afin d'orienter l'innovation et l'action, Gunjan défend les intérêts de toutes les familles qui traversent des parcours similaires et complexes. Elle est une fervente défenseure de l'équité, de la diversité et de l'inclusion significative des patients et des patients dans leurs propres soins. Elle est également coauteure du chapitre intitulé « Le pouvoir de la compassion et de la gratitude » dans l'ouvrage Coaching for Person-Centred Healthcare: A Solution-Focused Approach to Collaborative Care.

Le Réseau BRILLEnfant est heureux de reconnaître son dévouement en faveur des résultats en matière de soins de santé pour les familles et de la défense de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.

 

Récipiendaire du prix Jeune partenaire de recherche : Henry Stewart

Élève de 12e année, Henry Stewart a déjà apporté d'importantes contributions à la recherche axée sur le patient malgré son jeune âge ! L'engagement d'Henry à amplifier la voix des jeunes dans les décisions en matière de soins de santé est clair : il est membre du Conseil consultatif jeunesse de l'IDSEA des IRSC, ainsi que membre de longue date du Conseil consultatif jeunesse et panéliste jeunesse du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives de l'Université de Calgary; coprésident du Conseil jeunesse de l'Hôpital pour enfants de l'Alberta; et coprésident du Conseil consultatif enfants et adolescents.

Henry a défendu une approche centrée sur le patient pour la participation à la recherche au laboratoire d'étude de l'apparition des déficiences neuromotrices chez les enfants (PONI). Il a également été bénévole au programme Teens Talk Transition de l'AHS, aidant d'autres jeunes à faire la transition des soins pédiatriques aux soins pour adultes.

Le Réseau BRILLEnfant est fier de reconnaître le leadership d'Henry en tant que jeune partenaire de recherche. 

Gunjan recevra une allocation d'inscription et de déplacement pouvant atteindre 800 $ pour une conférence de son choix au Canada ou aux États-Unis. En tant que jeune lauréat, Henry recevra jusqu'à 800 $ pour participer à une formation en recherche axée sur le patient ou pour soutenir un projet de recherche de son choix axé sur le patient.

Félicitations, Gunjan et Henry, et merci à toutes celles et tous ceux qui ont pris le temps de déposer leur candidature. Il est encourageant de constater la force et l'étendue du leadership en matière d'engagement au sein de la communauté de la recherche axée sur le patient.

Recevez les dernières nouvelles du Réseau BRILLEnfant: Inscrivez-vous à l'infolettre!

À VOS CALENDRIERS ! Conférence 2026 du Réseau BRILLEnfant

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Réservez les dates ! La conférence 2026 du Réseau BRILLEnfant se tiendra les 2 et 3 février 2026 dans la magnifique ville de Toronto, Canada.

Joignez-vous à nous pour célébrer nos réussites, nouer de nouveaux liens et envisager l’avenir de la mise en œuvre et de la mobilisation des connaissances dans la recherche canadienne portant sur l’handicap à l’enfance.

À quoi s’attendre

La conférence 2026 du Réseau BRILLEnfant offrira une occasion unique de :

  • Célébrer et tirer des leçons des activités de mise en œuvre et de mobilisation des connaissances menées par BRILLEnfant de 2022 à 2026;

  • Se rassembler pour faire progresser collectivement la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale;

  • Apprendre à connaître les personnes influentes, les étoiles montantes et les pionnières et pionniers de notre communauté de recherche axée sur le patient;

  • Et plus encore !

Nous avons hâte de vous voir à Toronto ! En attendant, demeurez à l’affût au cours des prochaines semaines et des prochains mois pour connaître les détails de l'inscription et de la programmation.

Inscrivez-vous pour rester informé

Comment mener des travaux de recherche axée sur le patient avec des enfants et des jeunes : des chercheurs du Réseau BRILLEnfant l’expliquent

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En 2024, des membres du Réseau BRILLEnfant ont été invités à rédiger un article de synthèse sur la façon d’effectuer des travaux de recherche axée sur le patient (RAP) avec des enfants et des jeunes pour un numéro spécial de la revue Children. L’article avait pour objectif de fournir aux chercheuses et chercheurs des directives détaillées sur la réalisation de travaux de RAP, notamment à celles et ceux qui pourraient être des néophytes en RAP avec des enfants, des jeunes et leurs familles.  

Alan Cooper, qui été alors notre gestionnaire du programme de recherche, a travaillé en équipe avec Linda Nguyen, Lola Irelewuyi et Steven Miller pour corédiger l’article de synthèse, et il a collaboré avec Carrie Costello, Fabiana Bachini et Laesa Kim, qui sont des parents partenaires de recherche. Voici les commentaires d’Alan sur le processus de rédaction de l’article : 


Que voulions-nous accomplir? 

Avant de rédiger l’article, nous avons constaté qu’il existait un grand nombre de cadres et de directives générales sur la façon de faire participer des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV), notamment des jeunes ou des parents partenaires de recherche, à des travaux de recherche dans le domaine de la pédiatrie. Ces documents sont très utiles pour guider les chercheuses et chercheurs dans la façon de mener des travaux de RAP. Toutefois, ces ressources ne mentionnent habituellement pas l’étendue du travail qui est requis dans le cadre de la réalisation de travaux de RAP dans les populations pédiatriques (enfants, jeunes et familles).  

Qu’avons-nous trouvé dans notre recherche documentaire? 

Nous avons découvert que l’engagement dans certaines activités et étapes des travaux de recherche, comme l’établissement des priorités et l’analyse et l’interprétation des données, est bien décrit dans la documentation. Cependant, dans d’autres activités et étapes des travaux de recherche, par exemple, lors de la collecte de données ou pour ce qui est de la compréhension des avantages pour les PEV, l’engagement n’est pas clairement décrit. Nous avons aussi constaté que la documentation sur les travaux de RAP avec des participantes et participants adultes semble plus avancée que celle sur la RAP dans le domaine de la pédiatrie. Le Réseau BRILLEnfant vise ces domaines pour les faire avancer à mesure que nos équipes des projets de recherche de la première phase continuent de publier leurs résultats.  

Lorsque nous ne trouvions pas de documentation sur un sujet, des PEV du Réseau BRILLEnfant nous faisaient part de leurs expériences et décrivaient comment elles et ils influençaient les travaux de recherche. Par exemple, Fabiana Bacchini, PEV du Réseau BRILLEnfant, est également directrice générale de la Fondation pour Bébés Prématurés Canadiens (FBPC). Elle a décrit le vaste éventail d’activités de mobilisation des connaissances qui sont dirigées par des PEV (rédaction d’articles de blogue, élaboration de documents infographiques, création de campagnes sur les médias sociaux, etc.) et qui servent à publier les résultats des travaux de recherche menés à la FBPC. Ces activités ont permis d’atteindre plus de 76 000 vues sur YouTube en 2023, et ce, dans 150 pays. Parallèlement, les documents infographiques élaborés par des PEV avec le soutien de l’équipe de recherche sont distribués dans des cliniques de néonatologie partout au Canada.  

Nous avons également examiné les différentes façons dont la RAP peut être évaluée et mesurée dans le cadre d’un projet. Le Réseau BRILLEnfant a ouvert la voie pour ce qui est des évaluations qualitatives (p. ex. entrevues) et quantitatives (p. ex. sondages) de la RAP. Carrie Costello, responsable des liaisons avec les parents et PEV du Réseau BRILLEnfant, a indiqué que les défis liés à l’engagement sont sous-déclarés dans le domaine, en particulier lorsque l’évaluation n’est pas structurée. Des évaluations et des suivis qui sont effectués de façon régulière par des chercheuses et chercheurs auprès des PEV pourraient permettre de cerner les défis et de trouver des solutions. 

 

Qu’avons-nous appris sur la réalisation de travaux de RAP avec des enfants, des jeunes et des familles? 

La matrice de la participation

Nous avons clairement constaté ce qui suit : les chercheuses et chercheurs et les PEV qui prennent le temps de nouer des relations respectueuses, qui précisent les rôles au début du projet et les examinent de nouveau en cours de projet, et qui utilisent des outils comme la matrice de la participation facilitent la réalisation de travaux de RAP authentiques et ayant du sens. Ces suivis des attentes et des rôles permettent de veiller à ce que les communications soient claires entre les membres de l’équipe, dont les chercheuses et chercheurs, et les PEV, pendant tout le projet.  

De manière générale, nous espérons que cet article de synthèse constitue une ressource exhaustive, en particulier pour les chercheuses et chercheurs commençant dans le domaine de la RAP, et qu’il serve de complément aux autres articles sur la RAP en pédiatrie dans le numéro spécial, lequel comprend des publications de notre équipe de recherche Soins probants axés sur les parents de prématurés (SOPRA-parent) du Réseau BRILLEnfant.  

VOULEZ-VOUS EN APPRENDRE PLUS? LISEZ L’ARTICLE DE RECHERCHE (en anglais seulement)

Prix du leadership en matière d’engagement des patients Frank Gavin 2025

Soumettez vos nominations!

Les membres ainsi que les non-membres du Réseau BRILLEnfant sont éligibles! 

Le Réseau BRILLEnfant est fier d’annoncer la quatrième édition des Prix du leadership en matière d’engagement des patients Frank Gavin. Ces prix reconnaissent le leadership exceptionnel des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV) dans la recherche pédiatrique sur les troubles du développement d’origine cérébrale au Canada. Établis en 2021, les prix ont été nommés en l’honneur de Frank Gavin, notre ancien Directeur de l’engagement, pour ses contributions vitales à la croissance impressionnante du réseau en tant qu’entité de la SRAP.

Pour cette quatrième édition, nous accorderons un prix à deux PEV : 1) à un·e jeune ou un·e ancien·ne patient·e pédiatrique touché·e par un trouble du développement d’origine cérébrale et 2) à un parent, un·e proche aidant·e ou un membre de la famille d’un·e jeune touché·e par un trouble du développement d’origine cérébrale. 

Connaissez-vous un PEV qui possède une grande expérience de participation à des activités de recherche axée sur le patient, ainsi que des antécédents de leadership en matière d’engagement dans la recherche? Souhaitez-vous proposer votre propre nom? Nous acceptons les nominations à partir d’aujourd’hui! 

La date limite pour nous faire parvenir une nomination est le 21 mars 2025 

Nous vous invitons à visiter notre site web pour plus de détails, y compris les exigences et la procédure à suivre. Les candidatures sont ouvertes au public. Les membres ainsi que les non-membres du Réseau BRILLEnfant sont invités à poser leur candidature!

Bonne chance!

Admissibilité et procédure à suivre

Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants et le Réseau BRILLEnfant s’unissent pour renforcer l’engagement des jeunes dans la recherche 

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Le Réseau BRILLEnfant et le Réseau pour la santé du cerveau des enfants font équipe pour favoriser l’engagement des jeunes dans la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale! 

Ce partenariat, qui a pris effet en janvier 2025, permettra aux équipes de projets et aux chercheuses et chercheurs financés par le Réseau pour la santé du cerveau des enfants d’améliorer leurs initiatives de recherche et de politiques dans le cadre de consultations avec le Comité national des jeunes porte-paroles (CNJPP) du Réseau BRILLEnfant. À leur tour, de jeunes partenaires de recherche du Réseau BRILLEnfant mèneront des consultations enrichissantes et établiront de précieuses collaborations pour créer des occasions utiles d’acquérir des compétences et de l’expérience, et de réseauter.

 

En quoi consiste le CNJPP du Réseau BRILLEnfant?

Le Réseau BRILLEnfant, situé à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, est un réseau pancanadien de recherche axée sur le patient (RAP). Fondé en 2016, son but est d’améliorer la qualité de vie des enfants et des jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et celle de leurs familles. Dans le cadre de son mandat, le Réseau BRILLEnfant a établi des partenariats authentiques et enrichissants avec de jeunes partenaires de recherche. Comme membres de notre CNJPP, ces personnes jouent un rôle essentiel dans de nombreux domaines de recherche du réseau. Elles aident à élaborer des protocoles de recherche et des stratégies de recrutement de participantes et participants, elles examinent des publications et y contribuent, et elles participent à des activités de science de la mise en œuvre et de mobilisation des connaissances.

Plusieurs membres du CNJPP à la conférence 2023 du Réseau BRILLEnfant.

Le CNJPP est maintenant bien établi et ses membres, un groupe dévoué de jeunes partenaires de recherche de partout au Canada, y participent activement. Ces jeunes personnes vivent avec différents troubles du développement d’origine cérébrale et problèmes de santé dans leur province, et elles sont déterminées à appuyer la recherche sur les handicaps.

« Ce partenariat entre le Réseau pour la santé du cerveau des enfants et le Réseau BRILLEnfant ouvrira les portes de la collaboration et du réseautage pour l’ensemble des membres du CNJPP et au sein des réseaux respectifs. Mais surtout, ce partenariat jouera un important rôle dans la pérennisation des deux réseaux et nous permettra de rester fidèles à notre objectif commun, qui est de faire avancer le domaine de la recherche axée sur le patient et de préserver l’engagement des jeunes pendant encore des années », a indiqué Logan Wong, coprésident du CNJPP.

« Nous sommes très enthousiastes de collaborer avec le Réseau pour la santé du cerveau des enfants. Ce sera une excellente occasion pour ce comité de jeunes de faire entendre la voix de ses membres au sujet de la recherche axée sur le patient au Canada », a ajouté Hans Dupuis, coprésident.


Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants et le Réseau BRILLEnfant : s’appuyer sur les réalisations

Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants est un réseau pancanadien qui assure la diffusion, l’évolution et la mise en œuvre de solutions éprouvées pour les enfants vivant avec des troubles neurodéveloppementaux et leurs familles. Depuis 2009, le Réseau pour la santé du cerveau des enfants a établi des partenariats avec des communautés, des industries, des gouvernements et des organismes sans but lucratif pour améliorer la détection précoce de troubles neurodéveloppementaux, rendre des interventions et des traitements plus efficaces, et offrir un meilleur soutien aux familles. Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants souscrit à la vision selon laquelle l’ensemble des enfants doivent avoir une bonne qualité de vie, être intégrés à tous les aspects de la société et pouvoir réaliser pleinement leur potentiel.

 « Le partenariat avec le Réseau BRILLEnfant par l’intermédiaire du CNJPP est une grande étape qui nous permet de nous assurer que l’on consulte des jeunes dans le cadre de projets de recherche qui les touchent directement, a mentionné Jennifer Zwicker, scientifique en chef du Réseau pour la santé du cerveau des enfants. Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants s’est tourné vers la mise en œuvre de solutions éprouvées pour les enfants et les jeunes vivant avec des troubles neurodéveloppementaux, et il est important que nous collaborions étroitement avec le CNJPP dans cette mission. »

Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants et le Réseau BRILLEnfant ont fait leurs preuves au chapitre de l’engagement des jeunes et de la collaboration avec les jeunes. En 2022, trois membres du CNJPP ont fait une présentation sur l’engagement des jeunes dans la recherche dans le cadre d’une conversation dirigée par le comité de formation de la recherche pour la défense des politiques du Réseau pour la santé du cerveau des enfants. Les membres ont présenté des stratégies générales d’engagement, des exemples pratiques de mesures d’accessibilité et d’adaptation, ainsi que des conseils et des ressources utiles lorsque vient le temps de travailler avec des jeunes. En 2023, une personne membre du CNJPP a participé comme panéliste au groupe sur l’engagement des jeunes pour les stagiaires du Réseau pour la santé du cerveau des enfants afin d’y présenter ses expériences en recherche.

 

Pourquoi accroître l’engagement des jeunes dans la recherche axée sur le patient?

Le Réseau BRILLEnfant et le Réseau pour la santé du cerveau des enfants reconnaissent la valeur des points de vue des jeunes dans l’élaboration de travaux de recherche et de politiques efficaces.

« Il est essentiel de faire participer des enfants et des jeunes qui vivent avec des troubles d’origine cérébrale pour que nous puissions garantir la pertinence de la recherche sur les handicaps chez les enfants et en accroître les retombées. »
— Jenny Gilbert, directrice de l’engagement du Réseau BRILLEnfant

 « Il est essentiel de faire participer des enfants et des jeunes qui vivent avec des troubles d’origine cérébrale pour que nous puissions garantir la pertinence de la recherche sur les handicaps chez les enfants et en accroître les retombées, a insisté Jenny Gilbert, directrice de l’engagement du Réseau BRILLEnfant. Les enfants et les jeunes fournissent des renseignements uniques qui peuvent mener à l’élaboration de solutions de soins de santé plus efficaces et personnalisées. Leurs expériences vécues peuvent aider à combler des lacunes dans la recherche et la pratique actuelles, qui, autrement, seraient ignorées. »

L’engagement des jeunes dans la recherche peut influencer des politiques et des pratiques, ce qui permet de veiller à ce que les systèmes de soins de santé soient plus inclusifs et qu’ils répondent mieux aux besoins des enfants et des jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et à ceux de leurs familles. On peut ainsi en arriver à faire des changements systémiques qui profitent autant aux personnes qu’à la communauté élargie.

De manière générale, le partenariat permettra de mener à des recherches et à des politiques plus efficaces et inclusives qui visent à améliorer la qualité des soins de santé pour les enfants et les jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale.

Le Comité national des jeunes porte-paroles accueille trois nouveaux membres

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Le Comité national des jeunes porte-paroles (CNJPP) conseille les responsables des projets financés par le Réseau BRILLEnfant quant à l’optimisation des activités d’engagement des jeunes. Formé de jeunes Canadiennes et Canadiens qui vivent avec des troubles du développement d’origine cérébrale, ce comité est à la disposition du Réseau BRILLEnfant pour orienter le développement de la recherche, l’élaboration de questions et la diffusion des résultats, et bien plus encore.

Nous sommes ravis de vous présenter les trois nouveaux membres du CNJPP : Keenan Brignall, Kat Jeremiah et Phoenix Lowe. Lisez la suite pour en savoir plus sur eux !

Rencontrez nos nouveaux membres du CNJPP :

KEENAN BRIGNALL

Photo de Keenan Brignall

Keenan est une personne autiste de Calgary, en Alberta. Il est passionné de cinéma et est actuellement inscrit en production cinématographique et vidéo au Southern Alberta Institute of Technology (SAIT).

Keenan aime l’histoire et la science-fiction, en particulier les histoires impliquant des robots. Il s’intéresse également à l’aviation militaire et rêve de réaliser un jour un film sur ce sujet. Il est passionné par la musique et la production sonore.

LIRE LE PROFIL DE MEMBRE DE KEENAN

Kat Jeremiah

Photo de Kat Jeremiah

Kat est originaire de Timmins, en Ontario, et est fièrement membre de la Première Nation crie de Missanabie. Kat est atteint.e d'autisme et de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité.

Kat est passionné.e par la défense des jeunes, la créativité et l’engagement communautaire. Siégeant à plusieurs conseils de jeunesse, dont le CNJPP, iel s'efforce de responsabiliser et de soutenir les jeunes confrontés à des défis similaires. S'intéressant au quilting, à la peinture, à la photographie et à la lecture, Kat apporte une perspective créative et empathique pour sensibiliser, favoriser l'inclusion et créer des changements positifs pour les jeunes et leurs communautés.

LIRE LE PROFIL DE MEMBRE DE KAT

PHOENIX LOWE

Photo de Phoenix Lowe

Phoenix est en dernière année du secondaire dans une région rurale du Nouveau-Brunswick. Elle prévoit poursuivre un baccalauréat en travail social à l’automne, dans l’espoir d’étudier l’intersection entre les préjugés en matière de santé mentale et les résultats en matière de santé neurologique.

Phoenix est ravie de rejoindre le CNJPP et de partager ses expériences de vie avec le syndrome de Tourette et d’autres troubles du développement d’origine cérébrale. Elle est ravie de pouvoir aider les chercheuses et les chercheurs à renforcer l’engagement des jeunes.

LIRE LE PROFIL DU MEMBRE DE PHOENIX

Souhaitez-vous en savoir plus sur nos jeunes partenaires de recherche et leur mandat ? Apprenez-en davantage, notamment sur la façon dont vous pouvez demander leurs services de consultation pour votre projet de recherche :

RENCONTREZ LE CNJPP

En partenariat avec les parents : Brenda Blais

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Nous vous présentons notre nouvelle série d’articles de blogue, qui braque les projecteurs sur les précieuses contributions de nos parents partenaires!

Les parents d’enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale sont essentiels dans notre communauté de partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV). Leurs points de vue uniques, à la fois comme parents et usagères et usagers du système de soins de santé, permettent au Réseau BRILLEnfant, en tant que réseau de recherche axée sur le patient (RAP), de poser des questions de recherche importantes, de concevoir des projets qui ont des retombées concrètes et d’améliorer la vie des enfants en situation de handicap et celle de leurs familles.

Aujourd’hui, nous avons l’honneur de vous présenter Brenda Blais, l’une de nos nouvelles parents partenaires du Réseau BRILLEnfant et fière défenseure de la RAP.

Brenda Blais

Parent partenaire, Réseau BRILLEnfant
Membre du réseau depuis 2023

Brenda se passionne pour la recherche sur les handicaps parce qu’elle s’est occupée de proches pendant des années. Elle le dit elle-même, elle est une « proche aidante à vie ».

Pendant sa jeunesse, Brenda a aidé à prendre soin de son frère aîné qui est né atteint d’incapacités physiques et cognitives : « À l’époque, je ne me voyais pas comme une proche aidante. J’étais simplement une sœur qui aidait sa mère à prendre soin de lui. » Plus tard au cours de sa vie, elle a également défendu les intérêts de son père, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qui, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, a subi des changements physiques et cognitifs. « Il résidait à l’extérieur de la province et il était impressionné par ma capacité de défendre ses intérêts à distance, se rappelle-t-elle en souriant. J’ai pu faire en sorte qu’il reçoive toute l’aide dont il avait besoin jusqu’à son décès, il y a huit ans à l’âge de 92 ans. »

Lorsque sa fille Nikki est née, Brenda s’est retrouvée à assumer un rôle de proche aidante qui a pris une toute nouvelle dimension. À sa naissance, Nikki ne respirait pas et le manque d’oxygène a causé de graves lésions irréversibles à son cerveau qui ont entraîné de nombreux handicaps. « Elle n’a jamais pu marcher, parler, ni se nourrir seule, indique Brenda. Mais, elle pouvait communiquer de la plus attachante des façons. Elle était un rayon de soleil et elle était comme un aimant partout où elle allait. » Nikki est rapidement devenue sa plus grande source de motivation et d’inspiration, ainsi que son enseignante la plus importante.

À mesure que sa fille recevait des soins médicaux, Brenda a commencé à voir des occasions de s’impliquer dans des travaux de recherche. Comme elle avait auparavant géré des cabinets de médecins pour des des clinicien·nes et des chercheur·euses, elle s’est rendu compte que son expérience professionnelle et sa connaissance du système de soins de santé faisaient d’elle la partenaire idéale. Brenda était également rassurée de voir un virage vers la RAP. « J’ai espéré que notre expérience vécue aiderait les autres à l’avenir », mentionne-t-elle.

Nikki est décédée il y a deux ans et demi à l’âge de 29 ans. Elle a dépassé son espérance de vie de 15 ans. « Elle a rempli ma vie de sens et de passion, et ça ne changera jamais », a dit Brenda. Selon cette dernière, rester active dans la communauté de recherche est l’une des façons de garder vivante la mémoire de sa fille. En 2023, un parent ayant de l’expérience vécue a aiguillé Brenda vers une étude dirigée par Eyal Cohen au Hospital for Sick Children. Eyal est également co-investigateur principal (co-IP), aux côtés de Julia Orkin, du projet de recherche du Réseau BRILLEnfant, intitulé Analyse et développement d’un rôle adapté de personne pivot pour soutenir les parents durant la transition néonatale (ADAPT). Grâce à Eyal et à Julia, Brenda est devenue une co-IP de ce projet.

Les IPs sont généralement des chercheuses et chercheurs, mais au sein de réseaux de RAP comme le Réseau BRILLEnfant, les PEV occupent de plus en plus de tels postes de leadership. Le fait que des parents partenaires comme Brenda soient au premier plan d'une étude est une étape révolutionnaire dans l’histoire de la RAP!

« “Rien sur nous sans nous”, c’est de ça dont il est question. »
— Brenda Blais, PEV

Le projet ADAPT a mené à d’autres occasions. En octobre, Brenda a pris part au webinaire sur la mobilisation des connaissances et l’engagement (page en anglais seulement) présenté dans le cadre du symposium virtuel 2024 du Réseau BRILLEnfant. Elle contribue également aux réunions à thème trimestrielles du réseau.

Brenda croit fermement en l’importance de la recherche, mais cela ne signifie pas que les travaux sont toujours faciles à effectuer : « Les retards attribuables aux questions éthiques pendant le projet ADAPT ont été frustrants, admet-elle. Je sais que le processus relatif aux questions d’éthique peut être lent et laborieux, mais c’était tout de même un défi. J’ai dû aiguiser ma patience. » Elle a fait remarquer que ces types de retards peuvent être particulièrement décourageants pour les PEV qui connaissent moins bien le processus de recherche.

Brenda a également mentionné que, bien qu’elle soit heureuse que le Réseau BRILLEnfant dispose de lignes directrices pour la rémunération qui sont claires pour les PEV, les parents partenaires de recherche comme elle doivent tout de même assumer le fardeau de soulever la question de la rémunération avec les équipes de recherche. « Il y a un déséquilibre des pouvoirs », explique-t-elle. Toutefois, elle est reconnaissante que des organisations comme le Réseau BRILLEnfant reconnaissent la valeur que les PEV peuvent apporter dans les travaux de recherche.

Brenda s’implique dans le Réseau BRILLEnfant depuis près de deux ans et elle voit déjà les effets de ses travaux. « C’est vraiment génial de voir que mon expérience vécue a permis d’orienter des travaux de recherche de façon à ce que les résultats qui en découlent soient le plus utiles pour les personnes qui en bénéficieront! », affirme-t-elle.

Le dévouement de Brenda à l’égard de la recherche sur les troubles du développement d’origine cérébrale est toujours plus grand. Elle a récemment terminé le cours sur l’engagement des familles dans la recherche, qui est donné à l’Université McMaster, et elle présentera son projet de groupe sur le capacitisme dans la recherche au cours de la conférence EACD & AACD (page en anglais seulement), qui se déroulera en Allemagne en juin prochain. De plus, plusieurs nouvelles occasions se présentent à Brenda cette année, comme la possibilité d’occuper des postes d’enseignement. Elle est également la nouvelle coprésidente du Centre canadien d’excellence pour les aidants, dont l’objectif est de bâtir et de promouvoir un meilleur avenir pour les proches aidantes et proches aidants. « Je continue de faire ce que je fais pour Nikki et en raison de tout ce qu’elle m’a appris », conclut-elle en souriant.

Passer de la stigmatisation à l’expression de l’amour radical pour la santé mentale et les troubles d’origine cérébrale : le récit d’une mère

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Rédigé par : Samadhi Mora Severino

Samadhi Mora Severino, parent partenaire de recherche et conseillère pour léquité, la diversité et linclusion du Réseau BRILLEnfant, nous fait part de son expérience comme mère vivant avec un trouble bipolaire, qui soccupe dun enfant atteint dune grave paralysie cérébrale et dun autre aux prises avec un trouble de déficit de lattention avec hyperactivité (TDAH) et un trouble dapprentissage. Des histoires comme celles de Samadhi montrent à quel point les troubles font partie intrinsèque de lexpérience humaine et ne diminuent en rien la valeur ou linfluence dune personne.

Samadhi Mora Severino

Samadhi Mora Severino

Je m’appelle Samadhi. Je suis une immigrante et je vis à Toronto, au Canada. Je suis née au Vénézuéla. Je suis aussi la maman de deux enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale. Mon fils aîné, Ethan, est âgé de 14 ans et il est atteint d’un TDAH et d’un trouble d’apprentissage, et mon fils cadet, Kian, 12 ans, est atteint d’une grave paralysie cérébrale et d’une déficience intellectuelle. Je m’implique dans le Réseau BRILLEnfant comme parent partenaire de recherche depuis 2016, et plus récemment comme conseillère pour l’équité, la diversité et l’inclusion. Je suis également étudiante au doctorat dans un programme de politiques de santé et d’équité, et je détiens une maîtrise en études critiques sur la situation des personnes handicapées, un diplôme de premier cycle en philosophie (avec spécialisation en bioéthique et en éthique appliquée) et un diplôme de premier cycle en anthropologie (axée sur l’anthropologie médicale [droits des personnes handicapées et santé dans les populations autochtones]).

Je vis également avec un diagnostic de maladie mentale. En 2022, j’ai reçu un diagnostic de trouble bipolaire léger de type 1. Cette maladie fait depuis partie de mon parcours de mère d’enfants ayant des besoins complexes. Vivre avec un diagnostic de maladie mentale tout en élevant des enfants atteints de troubles du développement d’origine cérébrale a été à la fois difficile et stimulant. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre la stigmatisation que vivent souvent les personnes aux prises avec des maladies mentales, comme un trouble bipolaire. Elle a également modelé la façon dont je réalise mes activités de défense des intérêts et nourri ma passion pour la création d’espaces plus inclusifs pour les personnes en situation de handicap, celles qui vivent avec un ou plusieurs diagnostics de santé mentale ou les personnes autochtones, noires ou en quête d’équité.

 

Mes premières fois dans le système de soins de santé mentale

Je suis entrée dans le système de soins de santé mentale pour la première fois en 2020, lorsque j’ai commencé à voir mon incroyable psychiatre. Au Canada, les soins de santé mentale sont complexes et sous-financés (page en anglais seulement), et j’ai connu le système de la Colombie-Britannique et celui de l’Ontario. Je suis extrêmement privilégiée d’avoir accès à un psychiatre, car ce n’est pas tout le monde qui a cette possibilité. Je suis aussi privilégiée parce que mon psychiatre tient compte des traumatismes, il est disposé à apprendre et à désapprendre, et il collabore étroitement avec moi pour veiller à ce que je reçoive les meilleurs soins possible.

En 2022, j’ai reçu un diagnostic de trouble bipolaire léger de type 1, qui est un trouble de l’humeur. Il n’a pas été facile de vivre avec ce trouble. Il y a encore beaucoup de stigmatisation liée à ce type de diagnostic. Avant de recevoir mon diagnostic, je ne savais pas exactement ce qu’était un trouble bipolaire. La première fois que j’ai entendu mon diagnostic, j’ai ressenti de la honte et de l’embarras. Des diagnostics de maladie mentale comme l’anxiété et la dépression sont souvent mieux acceptés par la société, mais l’on démontre moins d’empathie pour d’autres maladies, comme le trouble bipolaire, le trouble de la personnalité limite et la schizophrénie.

Après avoir reçu mon diagnostic, j’ai dû faire le deuil de la personne que j’étais et m’adapter à la personne que j’étais devenue, tout ça en luttant contre ma propre psychophobie intériorisée. (On entend par psychophobie, ou sanisme, les croyances, les gestes ou les politiques discriminatoires qui déshumanisent les personnes ayant reçu des diagnostics de maladie mentale.) Heureusement, j’ai reçu du soutien et de l’amour indéfectibles de ma mère, de mon père et de mes enfants.

Trois ans plus tard, je ne ressens plus de honte lorsque je parle de mon trouble bipolaire. J’ai appris à aimer et à accepter la personne que je suis maintenant avec ce diagnostic. Je repense à tout ce que j’ai accompli : être une maman, une parent partenaire de recherche, une chercheuse en devenir, une conseillère pour l’équité, la diversité et l’inclusion, une amie, une fille, un être humain. Je me rappelle que le fait d’avoir un trouble bipolaire ne me définit pas, que c’est simplement une de mes facettes.


Entrer dans le monde de la parentalité

Ethan pousse Kian, qui est en fauteuil roulant.

Ethan (à gauche) et Kian

En 2009, avant la naissance de mon fils Ethan, notre généticien de famille m’avait dit que, ce qui est le plus difficile lorsqu’on élève un enfant en situation de handicap, c’est la façon dont la société perçoit le handicap ainsi que le manque de services gouvernementaux pour aider les familles. L’échographie d’Etan révélait de petits signes d’appel qui laissaient croire qu’il pouvait être né avec des besoins médicaux complexes ou de graves handicaps, mais ce n’était pas le cas. Il a finalement reçu un diagnostic de TDAH et de trouble d’apprentissage.

Je n’oublierai jamais cette conversation avec notre généticien ou la compassion et l’empathie qu’il éprouvait pour nous. Ce sentiment a refait surface quand mon plus jeune fils, Kian, a reçu un diagnostic de paralysie cérébrale grave le 3 mars 2015. Je me souviendrai toujours de cette journée, car elle marquait aussi le retour des résultats du séquençage génétique de l’exome de Kian, qui ont conduit à l’établissement d’un deuxième diagnostic d’ostéopathie striée avec sclérose crânienne, une maladie génétique qui affecte le développement des os. Celle-ci peut également causer des problèmes neurologiques et une perte de l’ouïe.

Avant que Kian naisse, je ne comprenais pas réellement ce que prendre soin d’une personne atteinte de graves handicaps physiques voulait dire. S’occuper d’un enfant ayant de graves handicaps n’est pas la même chose que de s’occuper d’un enfant ayant d’autres handicaps ou n’en ayant aucun. Kian ne peut pas effectuer lui-même ses activités de la vie quotidienne. Il a besoin d’aide pour tout, du bain à l’alimentation, en passant par l’habillement. Il ne peut pas s’asseoir, se tenir debout ou marcher. Il utilise un fauteuil électrique. Il a très souvent recours à des services sociaux et de santé, ce qui donne lieu à un grand nombre de thérapies et de rendez-vous médicaux.

Kian sourit. Il utilise un fauteuil électrique.

Kian

Kian maîtrise très bien la technologie, il est drôle et espiègle, et il a l’esprit aventureux. Il fait preuve d’une immense empathie, dans une mesure que j’ai rarement vue chez les autres. Lorsque j’ai reçu mon diagnostic de trouble bipolaire, j’ai commencé à réfléchir à la stigmatisation à laquelle j’étais confrontée et que j’intériorisais, et à la façon dont les expériences quotidiennes de Kian contrastaient avec les miennes. Je peux masquer mon trouble bipolaire, mais Kian ne peut pas cacher son handicap physique. En même temps, les suppositions que font les gens sur Kian et celles qu’ils font sur le trouble bipolaire sont démoralisantes. En ce sens, nous avons un lien très profond.

Quand je pense à l’avenir de Kian, je me demande comment la société le traitera lorsqu’il prendra de l’âge. L’empathie du public semble drastiquement changer lorsqu’il est question de handicaps. Même si les gens éprouvent souvent plus de compassion pour les enfants, ils peuvent en ressentir moins lorsqu’une personne atteint l’âge adulte.

C’est toujours aux côtés de Kian que je réalise des activités de défense des intérêts dans des milieux médicaux, scolaires et sociaux, en priorisant sa voix et en respectant sa dignité, son autonomie et ses droits, tels qu’ils sont décrits dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des personnes handicapées et la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Au fil du temps, j’ai dû lâcher prise sur mon approche initiale de parent hélicoptère et permettre à Kian de vivre de manière authentique, comme ce devrait être le cas de tous les enfants. Je me souviens d’un moment pendant une marche pour recueillir des fonds. Kian était seulement âgé de quatre ans et il voulait monter une pente raide avec son fauteuil électrique. Au départ, j’ai hésité, car je ne savais pas si je devais le laisser faire, mais je me suis rapidement rappelé ceci : si Kian était un enfant de quatre ans normal, est-ce que j’hésiterais? Bien sûr que non. Je l’ai donc laissé monter la côte avec son infirmière. Il s’est amusé comme un petit fou et je n’oublierai jamais son sourire ce jour-là.

Lorsque je réfléchis à cette conversation que j’ai eue avec mon généticien en 2009, je comprends maintenant la vérité de ses paroles. Le problème n’a jamais été Kian, le problème était la façon dont le monde le voyait, ou plus exactement, la façon dont il ne le voyait pas. La société, les travaux de recherche, les politiques et les lignes directrices cliniques ne tiennent pas toujours compte de Kian comme moi je le fais et de la façon dont il se voit. Cette prise de conscience a attisé mon désir de participer à des activités de défense des intérêts et de recherche en vue de réclamer des améliorations de l’équité en santé pour Kian et d’autres comme lui au Canada. Elle m’a aussi permis de comprendre l’importance de reconnaître la neurodivergence pour créer de meilleurs systèmes de soutien avec des enfants en situation de handicap et leurs familles.


Nourrir l’amour radical dans la recherche neurodéveloppementale

Dans son livre À propos de lamour, bell hooks, universitaire et théoricienne critique de la race, indique que pour aimer, il faut six ingrédients : l’attention, l’engagement, la connaissance, la responsabilité, le respect et la confiance. Elle fait valoir que l’amour est essentiel à la justice sociale et que l’amour radical peut toutes et tous nous unir, en reliant des mouvements sociaux et en faisant avancer nos progrès collectifs.

Dans le domaine de la recherche sur les handicaps, l’amour radical, ce peut être la création d’espaces où les personnes peuvent se rassembler, se sentir en sécurité et s’exprimer de façon authentique. L’amour, ce peut être de veiller à ce que nos résultats de recherche pour le public soient rédigés en langage clair, ce qui fait en sorte qu’ils sont faciles à comprendre, concis et accessibles à tout le monde. L’amour, ce peut être de répondre à des demandes de mesures d’adaptation sans jugement, en offrant de l’aide et en témoignant de l’attention. L’amour, ce peut être de s’efforcer de comprendre, plutôt que de laisser libre cours à la stigmatisation associée à un diagnostic de maladie mentale.

Mes différentes expériences vécues ont profondément influencé mon parcours universitaire et professionnel, et elles m’ont amenée à poursuivre des travaux de recherche utiles qui relient mes univers personnel et professionnel. Les travaux de recherche que j’effectue dans le cadre de mon doctorat portent principalement sur les intersections de la race et des handicaps, et examinent précisément les expériences des familles noires, autochtones et racisées dont des membres ont reçu des diagnostics de santé mentale et celles de leurs enfants en situation de handicap dans le système de protection de l’enfance. Guidée par le cadre conceptuel autochtone (en anglais seulement) de Margaret Kovach, professeure autochtone d'ascendance Nêhiyaw et Saulteaux du Traité 4 et membre de la Première Nation Pasqua, je me fonde sur l’épistémologie autochtone, l’éthique, la communauté et le moi de l’expérience dans les relations.

« Tous les projets auxquels j’ai participé, que ce soit à titre de partenaire de recherche du Réseau BRILLEnfant ou de chercheuse en devenir, m’ont profondément changée.  »
— Samadhi Mora Severino

Je crois que les travaux de recherche doivent transformer les communautés qu’ils servent, mais aussi les chercheuses et les chercheurs. Comme Shawn Wilson, qui est une personne crie d'Opaskwayak du nord du Manitoba, l’a si bien dit dans son livre Research is Ceremony : « Si la recherche ne vous change pas comme personne, alors vous l’avez mal faite. » Tous les projets auxquels j’ai participé, que ce soit à titre de partenaire de recherche du Réseau BRILLEnfant ou de chercheuse en devenir, m’ont profondément changée. Ces expériences ont contribué à ce que je défende les intérêts des familles et des jeunes aux prises avec des troubles neurodéveloppementaux et m’ont poussée à réinventer la façon dont les travaux de recherche, les politiques et les pratiques peuvent servir les communautés avec amour radical, empathie et intégrité.

Au centre de mon travail, on trouve mon engagement à l’égard de l’amour radical. J’espère qu’un jour, la société n’aura plus besoin que les personnes en situation de handicap et les personnes ayant reçu des diagnostics de maladie mentale prouvent qu’elles ont de la valeur. Elles seront plutôt acceptées pour leur authenticité et ne se heurteront plus aux obstacles dressés par des recherches, des lignes directrices cliniques, des politiques et des lois discriminatoires.


Appel à l’action

Voici des gestes que nous pouvons toutes et tous poser pour que le monde soit plus inclusif :

  1. Favorisez linclusion en aimant véritablement. Gérez les mesures d’adaptation et d’accessibilité en ouvrant votre cœur.

  2. Prenez lengagement dapprendre de façon continue. Soyez disposée ou disposé à oublier la désinformation préjudiciable que vous avez apprise et accueillez de nouvelles vérités, même si elles sont parfois déplaisantes.

  3. Évitez les suppositions. Reconnaissez que les diagnostics varient grandement et qu’il n’y a pas d’approche universelle pour comprendre ou aider les personnes.

  4. Assumez votre responsabilité. Reconnaissez vos erreurs, tirez-en des leçons et engagez-vous à évoluer ensemble.

  5. Respectez lautonomie et la dignité des personnes ayant des diagnostics de santé mentale. Elles peuvent vivre des vies enrichissantes et apporter des contributions variées qui ont un sens dans une société qui respecte leur autonomie et leur dignité, et qui met un terme à la stigmatisation.

  6. Défendez les pratiques antidiscriminatoires. Élaborez des travaux de recherche, des politiques et des lignes directrices cliniques qui placent en leur centre la voix des personnes ayant de l’expérience vécue et qui font activement participer ces personnes.

Je vous invite à réfléchir à la façon dont vous pouvez contribuer à la création d’un monde où l’inclusion, l’équité et l’amour radical ne sont pas des idéaux, mais bien des pratiques quotidiennes. Ensemble, nous pouvons réinventer une société où tout le monde peut vivre de manière authentique et apporter des contributions qui ont un sens.

Postdocs sous les projecteurs : Simonne Collins

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Nous vous présentons notre série d’articles de blogue qui souligne les travaux de nos boursières et boursiers en recherche postdoctorale! 

Les boursières et boursiers en recherche postdoctorale jouent un rôle très important dans les projets de recherche du Réseau BRILLEnfant. Ils se passionnent pour la science de la mise en œuvre (SMO) et la recherche axée sur le patient (RAP) et son potentiel d’amélioration de la santé des enfants et des jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et celle de leurs familles. 

Aujourd’hui, c’est avec joie que nous vous présentons Simonne Collins, nouvelle membre du Programme de recherche en SMO du Réseau BRILLEnfant. 

Programme de recherche en science de la mise en oeuvre

Simonne Collins (elle) 

Boursière en recherche postdoctorale, Strengthening Transitions in Care (STIC) Lab 
IWK Health, à Halifax, en Nouvelle-Écosse 

De Melbourne à Halifax 

Simonne, notre nouvelle boursière en recherche postdoctorale, est originaire de Melbourne, en Australie. À l’été 2024, motivée par son engagement à l’égard de la RAP, elle a déménagé à Halifax pour commencer un programme de bourses du Réseau BRILLEnfant, qui est offert au STIC Lab au IWK Health Centre. Son poste au Réseau BRILLEnfant est financé par la IWK Foundation. Simonne est rapidement devenue une membre importante du Programme de recherche en SMO du réseau!  

Simonne défend la RAP depuis qu’on lui a présenté le concept dans le cadre de son doctorat en psychologie à l’Université Monash, à Melbourne. Ses études doctorales étaient axées sur les enfants à risques de présenter des troubles du développement d’origine cérébrale. « Nous doutions de certaines choses, se souvient-elle. Nous ne savions pas si nous posions les bonnes questions ou si elles étaient même pertinentes pour notre population. » 

Ultimement, son équipe et elle ont décidé de consulter des parents partenaires de recherche, et l’expérience a été réellement éclairante : « Leurs commentaires ont été tellement enrichissants! En écoutant les partenaires ayant de l’expérience vécue, nous avons pu bien comprendre les obstacles qui se dressent devant elles et eux. » 

Maintenant, Simonne est ravie d’élargir ses compétences en RAP et en SMO, et son déménagement au Canada vient s’ajouter à son aventure! 

« Tous nos travaux de recherche devraient être réalisés avec des patientes et patients partenaires et des partenaires ayant de l’expérience vécue. »
— Simonne Collins, boursière en recherche postdoctorale du Réseau BRILLEnfant

Rôle de Simonne au Réseau BRILLEnfant 

Dans le cadre de la deuxième phase du Réseau BRILLEnfant, l’équipe du Programme de recherche en SMO cherche à mieux comprendre comment les données probantes peuvent être systématiquement appliquées aux pratiques courantes en vue d’améliorer la qualité et l’efficacité des services de santé pédiatrique au Canada. 

Sous la supervision des coresponsables, Steven Miller et Janet Curran, Simonne travaille sur deux des objectifs principaux du Programme de recherche en SMO : 1) examiner les méthodes relevant de la SMO qui sont utilisées dans les projets de la deuxième phase du réseau et déterminer les facteurs uniques dont les équipes de projets de SMO doivent tenir compte lorsqu’elles appliquent des traitements et des interventions pour les enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale, et 2) comprendre comment des réseaux de recherche pancanadiens comme le Réseau BRILLEnfant peuvent permettre à des boursières et boursiers en recherche postdoctorale d’acquérir des compétences en SMO. Simonne examine les protocoles de recherche des projets, mène des entrevues auprès de chercheuses et chercheurs, de partenaires ayant de l’expérience vécue et de jeunes partenaires, analyse des données et diffuse les résultats.  

De plus, Simonne organise régulièrement des réunions pour les boursières et boursiers en recherche postdoctorale du réseau pour leur donner l’occasion de discuter des difficultés qu’ils éprouvent, d’établir des liens et de créer une communauté au sein du Réseau BRILLEnfant. Des expertes et experts dans le domaine sont invités à certaines des réunions pour faire part de leurs points de vue sur les méthodes relevant de la SMO et le développement de carrière. 

Regard vers l’avenir 

Lorsqu’on lui a demandé quelle influence aura son expérience au Réseau BRILLEnfant sur sa carrière, Simonne a répondu avec un très grand enthousiasme : « Oh, elle sera énorme! » 

Elle est particulièrement heureuse de sa plongée dans la recherche en SMO. « J’acquiers concrètement ces compétences », dit-elle. Elle se réjouit également de pouvoir travailler avec une équipe aussi diversifiée d’expertes et experts de la santé, composée de chercheuses et chercheurs, de cliniciennes et cliniciens, et de partenaires ayant de l’expérience vécue. « J’établis un grand réseau au Canada! » Depuis son arrivée, Simonne trouve qu’il est très enrichissant d’en apprendre plus sur le système de soins de santé d’un autre pays et ses défis. « Et j’apporte mes propres connaissances culturelles au réseau », ajoute-t-elle. 

Simonne espère que ses travaux de recherche intégreront toujours des méthodes de RAP. « Je pense que les chercheuses et chercheurs comprennent de mieux en mieux les retombées de la RAP sur la santé, mentionne-t-elle. Elle nous permet de répondre aux besoins et aux défis qui comptent vraiment pour les patientes, les patients et les familles. » 

Découvrez les autres postdocs du Réseau BRILLEnfant!

Le programme de bourse de stage d’été offre « un regard nouveau » sur la recherche axée sur le patient

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Des stagiaires reviennent sur leurs expériences au Réseau BRILLEnfant

Cet été, nous avons eu le plaisir d’accueillir 11 nouvelles étudiantes et nouveaux étudiants de premier cycle dans notre programme de bourse de stage d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant : Shannon Walsh, Parya Borhani, Natalie Wong, Muhammad Saim, Megan Liang, Lola Irelewuyi, Hanna Huguet, Anton Santos, Nina Chang, Shannon Tse et Abigail Hansen. 

Chaque année, le Réseau BRILLEnfant contribue à former une nouvelle cohorte de stagiaires dans le domaine de la recherche axée sur le patient (RAP) en aidant ses équipes de projets et de programmes à embaucher des stagiaires pour l’été. En 2024, nous avons réservé 38 250 $ pour soutenir ces stagiaires de premier cycle qui ont travaillé avec 9 équipes de projets et de programmes. 

À la fin de l’été, on a demandé à chaque stagiaire de faire part de ses apprentissages dans le cadre du programme de bourse de stage d’été et de la façon dont celui-ci influencera sa carrière dans le domaine de la recherche en santé. Voici les propos que nous avons retenus! 

« Ce que je retiens d’abord et avant tout de cette expérience de recherche, c’est l’importance de la RAP. »
— Abigail Hansen, stagiaire d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant

Un nouveau regard sur la RAP 

Les stagiaires d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant provenaient d’horizons différents et possédaient des niveaux d’expérience variés. À la fin du programme, toutes et tous croyaient fermement en la valeur et en l’importance de la RAP! 

Des stagiaires qui défendaient déjà la recherche collaborative, comme Hanna, sont d’avis que le programme de bourse de stage d’été a renforcé leur engagement à l’égard de la RAP et leur a permis de mieux comprendre ses avantages : « Mon point de vue sur l’importance de la RAP est resté le même avant et après le programme, car je continue de croire en sa valeur et en son potentiel », a mentionné Hanna.

À l’inverse, les stagiaires qui connaissaient peu cette approche de recherche étaient d’accord pour dire que le programme de bourse de stage d’été présentait de façon exhaustive les principes et pratiques de la RAP. Plus précisément, les stagiaires trouvaient que le programme montrait comment l’établissement de partenariats enrichissants avec des patientes, des patients, des familles, des communautés et des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV) permet d’accroître les retombées concrètes de la recherche.

« Ce qui m’a le plus surprise, c’est à quel point il y a un écart entre la recherche en santé et les retombées, ce qui ne fait que souligner encore plus l’importance de la RAP pour l’avenir de la recherche », a écrit Parya. 

Pour Muhammad, l’expérience a fondamentalement changé sa façon de voir la recherche en santé : « Mon point de vue a considérablement changé. Je vois maintenant la RAP comme une voie menant à des travaux de recherche plus éthiques et efficaces qui s’harmonisent grandement avec les besoins des personnes qu’elle souhaite aider. » 


« La participation à des discussions avec des professionnelles et professionnels aussi bien qu’avec des PEV a été transformatrice. »
— Lola Irelewuyi, stagiaire d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant

Une occasion d’apprendre des spécialistes de la santé de partout au Canada

Les membres de la cohorte de cet été étaient toutes et tous d’accord pour dire que l’un des principaux avantages du programme de bourse de stage d’été était la foule de connaissances et d’outils qu’ils ont acquis auprès de spécialistes de la santé des quatre coins du pays. Les membres ont eu le plaisir de travailler aux côtés de personnes provenant d’horizons différents, dont des médecins, des infirmières et infirmiers, des chercheuses et chercheurs, et des PEV, et d’apprendre de ces personnes.

« [Le programme] offrait une occasion d’entrer en contact avec des spécialistes du domaine toutes les deux semaines », a écrit Anton, qui a mentionné qu’il s’agissait de « rencontres précieuses ». 

De nombreuses et nombreux stagiaires étaient particulièrement reconnaissants d’avoir eu l’occasion de travailler directement avec des comités consultatifs de parents et de patientes et patients, car ces comités leur ont permis de voir différemment les expériences, les préoccupations et les besoins uniques de la population. 

Natalie a écrit ce qui suit : « Je suis déterminée à appliquer ces connaissances à de prochains projets pour m’assurer que les voix et les expériences des PEV demeurent au centre des travaux de recherche. » 


« J’ai appris que la RAP est une approche essentielle pour rendre les soins de santé plus inclusifs.  »
— Lola Irelewuyi, stagiaire d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant

Une nouvelle expertise

En plus de voir leur travail intégré à celui d’une équipe et d’un projet de recherche du Réseau BRILLEnfant, les stagiaires d’été ont suivi un programme qui présente les principaux concepts de la RAP. La série de formations de cette année examinait les croisements qui existent entre la RAP, la mobilisation des connaissances (MC) et la science de la mise en oeuvre (SMO). Ces sujets ont grandement intéressé la cohorte 2024. Muhammad a écrit que le programme l’a poussé à « user d’une plus grande imagination afin de trouver des moyens de diffuser des résultats de recherche pour que les communautés touchées puissent y accéder et les utiliser facilement. »

Plusieurs autres stagiaires ont mentionné que les modules sur la MC et la SMO leur ont appris comment combler l’écart entre les pratiques de soins de santé et la recherche. 

Hanna a écrit ce qui suit : « J’ai pu mieux comprendre les nombreux facteurs qui influencent la mise en œuvre de la recherche [...] et l’importance de veiller à ce que les résultats soient intégrés d’une façon qui assure l’accessibilité et l’efficacité pour les praticiennes et praticiens. » 

Un grand nombre de stagiaires a aussi constaté que le programme a permis de renforcer ou de susciter leur engagement à l’égard de l’équité, de la diversité, de l’inclusion, de la décolonisation et de l’autochtonisation (EDI-DA). Les stagiaires ont découvert l’importance d’établir des partenariats enrichissants et la façon d’y parvenir tout en évitant que l’inclusion des personnes dans les travaux de RAP soit purement symbolique.

« J’ai pu directement voir la méfiance qu’ont de nombreuses communautés marginalisées envers le système de soins de santé, a écrit Lola. J’ai donc aimé la façon dont ce stage a fait ressortir à quel point les PEV améliorent les travaux de recherche grâce à une approche spécialisée. » 


« Grâce à ce processus, j’en suis venue à grandement m’intéresser à la recherche clinique. Je suis emballée de continuer mon parcours d’apprentissage en RAP dans le domaine de la santé des enfants!  »
— Megan Liang, stagiaire d’été 2024 du Réseau BRILLEnfant

Un programme aux retombées durables 

De manière générale, les réflexions de la cohorte 2024 montrent clairement que le programme de bourse de stage d’été a une grande influence sur leurs philosophies, leurs objectifs, leurs perspectives et leurs capacités de recherche, et qu’il aura sans aucun doute une incidence durable sur leurs carrières dans le domaine de la santé pédiatrique. 

« Comme je prévois de faire des études supérieures, j’ai hâte de continuer de participer aux activités de MC, a conclu Anton. Les compétences et les connaissances que j’ai acquises dans le cadre de ce programme me seront très utiles dans mes prochains projets. » 

Un grand nombre de stagiaires a mentionné que le programme a nourri leur passion pour la recherche et leur a donné un nouvel élan pour l’avenir. 

« Ce programme m’a permis de devenir une stagiaire de recherche plus attentive aux besoins des patientes et patients, a écrit Natalie. Je suis emballée de continuer de contribuer aux avancées dans les soins de santé! » 

Souhaitez-vous en apprendre plus sur les possibilités et les initiatives de formation du Réseau BRILLEnfant? Abonnez-vous à notre infolettre! 

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Série rétrospective de webinaires : Programme « Life Beyond Trauma » (La vie après un traumatisme)

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La création de relations de travail productives entre des chercheuses et chercheurs et des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV) ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut y consacrer du temps, établir un lien de confiance et démontrer un respect mutuel. Comme l’illustre l’histoire ci-dessous, c’est grâce à ses relations que les PEV ont le pouvoir d’influencer les travaux de recherche.

Le programme « Life Beyond Trauma » (La vie après un traumatisme) est né d’une telle collaboration.

 

Donna Thomson, parent partenaire de recherche, autrice et défenseure des droits

Patrick McGrath, cochercheur principal

 

Au cours de la première phase du Réseau BRILLEnfant, l’équipe du Programme de neurodéveloppement Familles Solides a examiné la possibilité d’améliorer la régulation des émotions et du comportement des enfants ayant des troubles du développement d’origine cérébrale en fournissant aux parents des renseignements éducatifs, un soutien téléphonique, des services de soutien entre parents et de l’information sur les ressources disponibles.

Toutefois, comme l’a souligné Donna Thomson, parent partenaire de recherche, autrice et défenseure des droits, les parents dans ces situations ont aussi souvent besoin de soutien.

Donna, qui a participé comme partenaire au Programme de neurodéveloppement Familles Solides, a parlé avec franchise de son expérience du projet dans notre webinaire présenté en février 2022, intitulé Life Beyond Trauma Program for Parents of Neurodiverse Children with Post-Traumatic Stress Disorder (Programme « Life Beyond Trauma » [La vie après un traumatisme] pour les parents qui ont des enfants neurodivergents et qui sont aux prises avec un trouble de stress post-traumatique), un épisode de la série de webinaires SPARK: Live de l’organisme Santé des enfants Canada.

Dans ce webinaire, Patrick McGrath, cochercheur principal (qui codirige actuellement le projet de la deuxième phase, intitulé « Bridging the Gap from Science to Uptake » [Combler le fossé de la recherche à l’adoption]), a indiqué que c’est Donna qui est allée le voir pour lui présenter l’idée. Le personnel de son laboratoire (ce dernier est affilié à IWK Health, en Nouvelle-Écosse) concentrait ses efforts sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT), mais c’est Donna qui a suggéré qu’il étudie les parents d’enfants vivant avec des troubles neurodéveloppementaux. « Pensez-y, lui a-t-elle dit. Nous avons beaucoup de TSPT! »

Le TSPT est un problème de santé mentale, mais Patrick l’a aussi décrit comme un trouble de la mémoire. « Des événements qui provoquent de grandes émotions [...] sont codés de façon très fragmentée dans le cerveau, ce qui entraîne le développement de tout un réseau de peur. » Il a expliqué que c’est exactement ce qui arrive chez les parents d’enfants ayant des troubles neurodéveloppementaux. Dès la naissance de leur enfant, les interventions et les urgences de santé s’ancrent dans leur réalité. Donna l’a expliqué à Patrick : « C’est ça notre vie. C’est un problème médical après l’autre. »

C’est une réalité que Donna connaît très bien. Lorsque son fils, atteint d’une grave paralysie cérébrale et ayant des besoins médicaux complexes, était âgé de seulement trois ans, elle a reçu un appel téléphonique de son école. « Nicholas a fait une crise épileptique », s’est-elle souvenue. Pendant des années après cet événement, Donna éprouvait un sentiment de panique extrême chaque fois que le téléphone sonnait. Elle ne savait cependant pas qu’il s’agissait d’un symptôme du TSPT.

Selon Patrick, ce n’est pas rare : « Le TSPT est un problème caché chez les parents d’enfants ayant des troubles neurodéveloppementaux. »

Pour mieux comprendre les traumatismes uniques vécus par les parents dans cette population et pour examiner des voies de traitement virtuel et en personne, Patrick et Donna ont cocréé le programme « Life Beyond Trauma » (La vie après un traumatisme). Pour Patrick, les parents partenaires de recherche étaient d’importantes sources de renseignements et d’inspiration, et il a mentionné que leurs contributions étaient essentielles. « Les parents apportent quelque chose aux interventions [...] et à nos travaux de recherche que nous ne pouvons pas apporter. »

Lorsqu’elle a créé l’étude, l’équipe s’est rendu compte qu’aucun instrument ne permettait d’évaluer les traumatismes distincts que les parents d’enfants ayant des troubles neurodéveloppementaux pouvaient vivre. « L’une des choses que nous avons élaborées est une liste des traumatismes chez les parents », a indiqué Patrick (liste en anglais seulement). Cette liste a permis à l’équipe de mettre l’accent sur des événements qui touchent précisément les parents, par exemple, assister à des situations où la vie de leur enfant est en danger ou avoir un enfant qui reste à l’unité néonatale de soins intensifs. Les chercheuses et chercheurs ont aussi tenu compte de différents autres types de traumatismes, car ceux-ci contribuent à ce que Patrick appelle « l’effet cumulatif », c’est-à-dire que plus une personne vit de traumatismes dans sa vie, plus elle risque d’être atteinte d’un TSPT. « Ça a été une très grande révélation pour moi, a indiqué Donna. Avant cette étude, je croyais fermement qu’à force de vivre des traumatismes, on pouvait mieux arriver à les gérer. »

Patrick a expliqué qu’il existe de nombreux traitements efficaces pour les personnes qui souffrent d’un TSPT : « Les interventions les plus efficaces sont [...] les thérapies par exposition qui tiennent compte des traumatismes. » Dans le programme « Life Beyond Trauma » (La vie après un traumatisme), l’équipe a recouru à la thérapie par exposition à la narration pour aider les participantes et participants à parler en détail de leurs traumatismes. Donna a mentionné qu’au départ, de nombreux parents craignaient que l’intervention les traumatise à nouveau. Toutefois, à la fin leurs séances, les parents ont admis que l’expérience leur avait donné de l’assurance. Patrick a confirmé que cette réponse est typique de la thérapie par exposition : « La grande majorité des personnes commencent à ressentir du soulagement après la première ou la deuxième séance. »

Pour conclure la présentation, Patrick a souligné l’absolue nécessité des traitements qui ciblent précisément le TSPT, virtuels ou en personne, pour les parents d’enfants ayant des troubles neurodéveloppementaux. « Ces problèmes de santé mentale qui touchent la mémoire peuvent être traités efficacement, a-t-il mentionné. Même quand les personnes sont en train de vivre un traumatisme. »

Donna a souligné que cette étude, à laquelle elle a participé comme parent partenaire de recherche, a été grandement éclairante. « Sur le plan personnel, mon parcours a été incroyable, a-t-elle affirmé. Je suis beaucoup plus douce envers moi-même lorsque je pense aux choix et aux gestes que j’ai faits ou non pendant mon parcours de mère. »

 

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Programme de bourses de recherche Azrieli BRILLEnfant : Appel à candidatures !

Cinq nouveaux postes disponibles !

Nous avons lancé un nouvel appel à candidatures pour les boursières et boursiers en recherche postdoctorale qui souhaitent travailler avec notre réseau afin de soutenir les enfants atteints de troubles du développement d’origine cérébrale ! 

Les postes au sein du Réseau BRILLEnfant représentent une occasion précieuse d’apprendre et d’appliquer des approches de recherche axées sur le patient dans le contexte de la santé des enfants, en mettant l’accent sur la mobilisation des connaissances, la science de la mise en œuvre, et sur l’équité, la diversité, l’inclusion, la décolonisation et l’autochtonisation. Voici ce qu’une boursière postdoctorale actuelle avait à dire à propos du programme : 

« Non seulement mes connaissances et mes compétences en recherche sur la mise en œuvre et en recherche axée sur le patient se sont améliorées, mais ce soutien m’a permis de développer une véritable passion pour ce domaine de recherche. J’espère les utiliser pour améliorer les soins de développement des enfants au Canada dans ma future carrière de chercheuse.  »
— Marie-Ève Bolduc, boursière en recherche postdoctorale au sein du projet « Care Pathways for CHD »

Grâce au soutien généreux et continu de la Fondation Azrieli pour aider à former la prochaine génération de chercheuses et des chercheurs en recherche axée sur le patient et en science de la mise en œuvre, nous cherchons à pourvoir des postes au sein des équipes suivante (détails de chaque poste en anglais seulement) : 

Nous acceptons également les candidatures pour le poste suivant, financé grâce au généreux soutien de Research Manitoba : 

Consultez les détails et les exigences de chaque poste ici

Les candidatures seront acceptées jusqu’au 17 novembre 2024.

Série rétrospective de webinaires – Téléréadaptation pour les enfants et les jeunes vivant avec un handicap

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Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé le monde entier en 2019, les façons d’offrir les services de soins de santé ont profondément changé. Auparavant, il était plutôt rare de recevoir des services virtuels de soins de santé, mais les confinements et la distanciation sociale ont entraîné une augmentation spectaculaire de la demande pour des ressources et des services de télésanté partout sur la planète. Au Canada, un grand nombre de parents d’enfants vivant avec des troubles du développement d’origine cérébrale ont fait l’expérience de la téléréadaptation pour la toute première fois.

 

Annette Majnemer, cochercheuse principale du projet AccompagnENSEMBLE ainsi qui la chercheuse principale désignée et codirectrice scientifique du Réseau BRILLEnfant

Tatiana Ogourtsova, chercheuse du Réseau BRILLEnfant

 

Devant ce changement, des chercheuses et chercheurs du Réseau BRILLEnfant ont commencé à se poser des questions sur la valeur de la téléréadaptation, qui propose différents types de thérapies à distance (physiothérapie, ergothérapie, etc.), par rapport à un traitement reçu en personne. Une équipe dirigée par Tatiana Ogourtsova, chercheuse du Réseau BRILLEnfant, a procédé à une revue systématique des études portant sur l’efficacité de la téléréadaptation pour les enfants vivant avec des troubles du développement d’origine cérébrale et leurs parents. La revue a été réalisée dans le cadre du projet AccompagnENSEMBLE de la première phase du réseau, dirigé par nos cochercheuses principales Annette Majnemer (qui agit également à titre de chercheuse principale désignée et codirectrice scientifique du Réseau BRILLEnfant) et Maureen O’Donnell (directrice générale du Child Health BC et professeure agrégée au département de pédiatrie de l’Université de la Colombie-Britannique).

Annette, Tatiana et Georgia Iliopoulos, partenaire ayant de l’expérience vécue, ont fait part des résultats de cette revue et discuté de l’avenir de la téléréadaptation dans l’épisode de la série de webinaires SPARK: Live de l’organisme Santé des enfants Canada, intitulé « Téléréadaptation pour les enfants et les jeunes vivant avec un handicap : données probantes et perspectives » et présenté en mars 2022.

La revue a permis de faire ces trois grandes constatations :

  1. La téléréadaptation est aussi efficace, voire plus efficace que les traitements reçus en personne.

  2. La téléréadaptation est très efficace dans les cas où la clinicienne ou le clinicien participe activement à toutes les séances et recourt à une approche axée sur la famille qui répond aux besoins de l’enfant et des parents.

  3. Les télé-évaluations effectuées en personne ou à distance donnent les mêmes résultats.

Pour obtenir les points de vue d’un parent sur les données et des renseignements sur les défis et les avantages concrets de la téléréadaptation, Tatiana et Annette ont discuté avec Georgia de son expérience de la recherche de services pour sa fille Odessa depuis que cette dernière est âgée de 17 mois. Au plus fort de la pandémie, Georgia et son mari cherchaient une ou un orthophoniste qui fournirait à Odessa des services d’orthophonie et d’évaluation de l’autisme. Ils ont été soulagés de trouver une personne qui offrait ces services par Zoom.

Malgré les défis qui se sont posés au départ, Georgia a rapidement constaté les avantages de la téléthérapie. Outre le fait de diminuer le risque que sa fille contracte la COVID-19, les séances virtuelles ont permis de réduire les déplacements et le stress de la famille. Georgia a aussi indiqué que ces séances lui ont donné de l’assurance comme parent : « Je n’avais pas un rôle passif ou je ne faisais pas qu’écouter ou regarder. J’essayais des stratégies, je recevais de la rétroaction. J’avais davantage confiance en mes capacités de travailler avec ma fille. »

Une mère qui supervise l'appel vidéo de son fils. Photo de Pexels.

Au début, l’expérience des soins virtuels a toutefois été déconcertante. Georgia a trouvé qu’il lui a fallu du temps pour apprivoiser la plateforme de réadaptation. Pendant les premières séances, elle agissait comme médiatrice entre Odessa et l’orthophoniste : « Le défi, c’était d’assurer la participation continue de ma fille pendant que je tournais mon attention vers l’orthophoniste et l’écoutais, puis de retourner mon attention vers ma fille, d’exécuter la stratégie discutée et d’obtenir de la rétroaction. »

Georgia et l’orthophoniste ont mis du temps à trouver la meilleure stratégie : finalement, c’est une structure en deux parties qui a été mise en place, laquelle comprenait également la collaboration du mari de Georgia. Pour Georgia, l’implication de toute la famille était extrêmement précieuse. « Nous formions une équipe », dit-elle en souriant. Le recours aux séances virtuelles signifiait aussi que Georgia et sa famille devaient investir dans de nouvelles technologies. « Par exemple, ma fille avait de la difficulté à se concentrer lorsqu’elle entendait l’orthophoniste », mentionne Georgia, qui a dû procurer un casque d’écoute sans-fil à Odessa afin que celle-ci ne soit pas dérangée par la voix de l’orthophoniste pendant les séances.

Dans toute cette expérience, c’est le temps passé à résoudre les problèmes technologiques qui a frustré Georgia : « Comme parent, tu as l’impression que le temps n’est pas uniquement consacré à la thérapie. »

Lorsqu’on lui a demandé quels changements pourraient être apportés pour améliorer les services de téléréadaptation, Georgia a rapidement mentionné la nécessité d’établir une meilleure communication. L’orthophoniste n’avait pas consulté Georgia ni son mari avant de tenir la première séance de thérapie, ce qui a entraîné une grande perte de temps. « Il n’y a eu aucune préparation, commente-t-elle. On ne m’a pas demandé ce qui pourrait mieux fonctionner pour ma fille. »

Une mère et son enfant font une consultation virtuelle avec un clinicien. Photo de Shutterstock.

Georgia a également souligné que les prestataires de télésoins de santé devraient discuter avec la famille des technologies qu’elle possède à la maison et de la meilleure façon d’organiser les lieux pour que la thérapie donne des résultats. « Je pense que ce qui est le plus important, c’est la préparation, mentionne-t-elle. Il faut qu’une discussion ouverte préalable soit entamée avec la famille au lieu que les problèmes soient réglés au fur et à mesure des séances. »

Malgré ces obstacles, Georgia était heureuse de voir les bienfaits de la téléthérapie :

« Ma fille faisait, et fait encore, d’impressionnants progrès grâce à la téléthérapie! »

Pour terminer l’épisode du webinaire, Annette a parlé de l’avenir de la téléréadaptation dans un monde post-pandémique : « Sur le plan de l’accessibilité, la téléréadaptation comporte de réels avantages pour les familles. Cela dit, elle ne convient pas forcément à tout le monde et il y a des limites à ce qu’elle peut faire ou non. » De son point de vue, la solution consiste à combiner les meilleurs éléments des soins virtuels et ceux des soins fournis en personne. « Je crois qu’il s’agit d’une occasion de revoir les façons de faire les évaluations et les interventions », affirme-t-elle.

Georgia était d’accord pour dire que la thérapie en personne est parfois nécessaire, mais que les soins virtuels ne disparaîtront pas : « Comme je connais leurs bienfaits et leurs avantages, et la façon de les adapter à nos besoins, j’y recourrais très certainement [encore]. Je crois qu’ils sont très utiles et j’espère qu’ils continueront d’être offerts! »

Les résultats de cette revue continuent d’avoir des effets qui ont une grande portée. En 2022, Tatiana, Annette, Georgia et une équipe spécialisée ont lancé le site Web TELEREHUB-CHILD, dont l’objectif est d’optimiser l’utilisation de la téléréadaptation pour les enfants et les jeunes ayant des troubles du développement et leurs familles. Le site Web offre des ressources pour les familles et les cliniciennes et cliniciens, des renseignements à jour sur l’efficacité des différents télétraitements, et bien plus encore.

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