Les jeunes vivant avec des troubles neurodéveloppementaux souffrent davantage de problèmes de santé mentale et font face à un plus grand nombre d’obstacles pour accéder à des soins de santé (article en anglais seulement). De plus, des études antérieures indiquent que leurs voix sont rarement entendues (article en anglais seulement) lors de l’élaboration de politiques en santé mentale.
Les jeunes et les responsables de politiques qui souhaitent répondre à ces enjeux pourraient se demander :
De quelle façon les jeunes peuvent-ils faire part de leurs expériences vécues dans le cadre de l’élaboration de politiques, et ce, de façon sécuritaire?
Quelles sont les dynamiques de pouvoir invisibles dictant les voix qui sont entendues?
À quoi ressemble le véritable engagement?
Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui sont examinées dans le document intitulé Youth Engagement Guide for Mental Health Policymaking (Guide sur l’engagement des jeunes pour l’élaboration de politiques en santé mentale) qui s’adresse aux jeunes et aux responsables de politiques.
Des membres du Réseau BRILLEnfant s’unissent pour cocréer le guide
Sakiko Yamaguchi, boursière en recherche postdoctorale, et Shafniya Kanagaratnam, partenaire jeunesse en recherche, se sont rencontrées dans le cadre du projet CEE YOU! (page en anglais seulement) financé par le Réseau BRILLEnfant.
En 2024, elles ont fait équipe dans l’objectif de coanimer des ateliers qui portaient sur une question essentielle : comment les jeunes peuvent-ils participer de façon constructive à l’élaboration de politiques en santé mentale?
Elles ont mis à contribution 45 jeunes de partout au pays, dont 6 membres de notre Comité national des jeunes porte-paroles.
« Grâce à notre projet CEE YOU!, nous avons découvert de précieux trucs pour créer un environnement encore plus adapté aux jeunes. Nous avons commencé par des questions brise-glace et des activités interactives, et nous avons veillé à ce que les jeunes disposent de nombreuses façons d’y participer, dont des options de participation anonyme », a indiqué Mme Yamaguchi.
« Shafniya et moi avons échangé quelques premières idées sur la conception des ateliers, mais quand nous avons commencé à le faire, des jeunes ont exprimé leur désir de nous aider aussi dans la planification. Nous avons donc saisi cette occasion. C’est réellement devenu un processus évolutif et collaboratif. »
Voulez-vous en savoir plus?
Sakiko et Shafniya ont discuté avec nous de leur processus de cocréation :

