Postdocs sous les projecteurs: Catherine

Nous vous présentons notre nouvelle série d’articles de blogue qui souligne les travaux de nos boursières et boursiers en recherche postdoctorale Azrieli-BRILLEnfant !

Nos boursières et boursiers en recherche postdoctorale jouent un rôle très important dans les différents projets de recherche qui se déroulent au Réseau BRILLEnfant. Cette année, grâce à la généreuse contribution de la Fondation Azrieli, nous avons le plaisir d’accueillir une nouvelle cohorte de scientifiques à l’avenir prometteur qui se passionnent pour la recherche axée sur le patient et son incroyable potentiel dans l’étude des troubles du développement d’origine cérébrale. Au cours des prochaines semaines, nous présenterons chacune de nos boursières et chacun de nos boursiers ainsi que les travaux essentiels qu’ils réalisent au Réseau BRILLEnfant, et ce, partout au Canada.

Line

PROJET « PARENT VOICES » (LA VOIX DES PARENTS) ET PROGRAMME DE MOBILISATION DES CONNAISSANCES

Catherine Demers (elle)

Boursière en recherche postdoctorale | Département de science du travail et d’ergothérapie, Université de la Colombie-Britannique

Catherine habite à Vancouver et partage son temps entre le projet « Parent Voices » (La voix des parents) dirigé par l’équipe de recherche SOPRA-parent et le Programme de mobilisation des connaissances. Le projet « Parent Voices », qui passe de la première à la deuxième phase, met l’accent sur la mise en œuvre de mesures des résultats déclarés par les patientes et les patients dans les programmes de suivi néonatal au Canada. Menée par la chercheuse principale Thuy Mai Luu, cette initiative vise à mieux répondre aux besoins et aux priorités des parents dans le cadre des suivis médicaux de leurs enfants nés prématurément.

« Mon rôle consiste à superviser les différentes étapes du projet, de la présentation de demandes d’approbation éthique à la réalisation d’entrevue, et à collaborer avec diverses équipes pour élaborer le plan de mise en œuvre », indique Catherine. Dans le Programme de mobilisation des connaissances qui est dirigé par Stephanie Glegg, chercheuse principale, Catherine participe à un éventail de projets, dont l’étude de l’analyse de réseau social et l’évaluation du programme.

Catherine est ergothérapeute et possède une solide expérience clinique. Son engagement à l’égard de la recherche axée sur le patient provient d’une volonté de collaborer avec des patientes et des patients et de faire de réels changements dans le système de soins de santé. « L’engagement des patientes et des patients concorde de façon inhérente avec les valeurs de l’ergothérapie qui sont axées sur les patientes et les patients », mentionne Catherine. Elle est d’avis qu’une approche de la recherche axée sur le patient accroît la pertinence de la recherche, appuie les soins centrés sur les patientes et les patients, et, au bout du compte, favorise l’obtention de meilleurs résultats pour la santé.

Je crois fermement que le fait de tenir compte du point de vue des patientes et des patients dans les travaux de recherche permet d’améliorer considérablement les résultats dans notre système de soins de santé. Les patientes et les patients fournissent des points de vue uniques qui ne sautent peut-être pas aux yeux sur les plans clinique et de la recherche.
— Catherine

Catherine peut déjà voir la grande incidence de cette bourse sur sa carrière, seulement quelques mois après l’avoir obtenue. C’est dans le domaine des soins tertiaires (ou des soins hautement spécialisés) à Montréal qu’elle a accumulé presque toute son expérience en recherche et réalisé une grande partie de ses travaux. Le fait de se joindre au Réseau BRILLEnfant et de déménager à Vancouver a considérablement élargi ses horizons. « Le fait de travailler pour un réseau pancanadien, d’apprendre de nouvelles méthodes de recherche et d’établir des liens avec une équipe aussi diversifiée qui est formée de personnes passionnées s’est déjà avéré transformateur », dit Catherine.

Elle compte en apprendre plus sur les meilleures façons de faire participer des patientes et des patients et de répondre à leurs besoins, et elle veut approfondir sa compréhension de la science de la mise en œuvre et élargir son réseau professionnel. « Ce que j’apprends ne me permettra pas uniquement de bien faire mon travail dans le cadre de ce rôle. Ces connaissances vont aussi dans le sens de mon objectif à long terme, qui est de mener des travaux de recherche qui permettent d’améliorer la santé et la qualité de vie des enfants. »